Nelson Mandela
Nelson Mandela intègre le Congrès national africain (ANC) en 1944, afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale menée par celle-ci. Devenu avocat, il participe à la lutte non violente contre les lois de l’apartheid, qui commencent à être mises en place par le gouvernement du Parti national en 1948. L’ANC est interdit en 1960, et la lutte pacifique ne donnant pas de résultats tangibles, Mandela fonde et dirige la branche militaire de l’ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagne de sabotage contre des installations publiques et militaire. Arrêté par le gouvernement sud-africain, avec la collaboration de la CIA, il est condamné lors du procès de Rivonia à la prison et aux travaux forcés à perpétuité. Il devient au cours des années une célébrité bénéficiant d’un soutien international, symbole de la lutte pour l’égalité raciale.
Après vingt-sept années d’emprisonnement dans des conditions souvent très dures, Mandela est relâché le 11 février 1990, et soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk. En 1993, il reçoit conjointement avec ce dernier le prix Nobel de la paix pour leurs actions en faveur de la fin pacifique du régime d’apartheid et pour avoir jeté les bases d’une nouvelle Afrique du Sud démocratique1.
Après une transition difficile où de Klerk et lui évitent une guerre civile entre les partisans de l’apartheid, ceux de l’ANC et ceux de l’Inkhata à dominante zoulou, Nelson Mandela devient le premier président noir d’Afrique du Sud en 1994. Il mène avec succès une politique de réconciliation nationale entre Blancs et Noirs et de lutte contre les inégalités économiques, mais néglige la lutte contre le sida, en pleine expansion en Afrique du Sud. Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active mais continue à soutenir publiquement le Congrès national africain tout en condamnant ses dérives.
Il continue la lutte contre la pauvreté mais aussi de la lutte contre le sida au travers de plusieurs associations, surtout après la mort de l’un de ses fils suite à cette maladie. Il est une personnalité mondialement écoutée au sujet des droits de l’homme et est salué comme le père d’une Afrique du Sud multiraciale et pleinement démocratique, qualifiée de « nation arc-en-ciel », même si le pays rencontre toujours de graves problèmes d’inégalités économiques, de mixité sociale et de replis communautaires.
Source : Wikipédia
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