Rwanda : L’aveuglement des activistes du FPR
Un rapport du Haut Commissariat des Droits de l’Homme de l’ONU sur les violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire en République Démocratique du Congo (RDC), communément appelé le Mapping Report, publié le 1er octobre 2010, accuse sept pays dont l’Ouganda, le Burundi et le Rwanda d’ avoir perpétré dans cet immense pays , entre 1993 et 2003, des exactions contre les civils congolais et les réfugiés rwandais et évoque la possibilité d’actes de génocide[1].
Les activistes du Front Patriotique Rwandais(FPR) récusent l’accusation d’actes de génocide et même celle de crimes de guerre portée contre certains des membres de son armée, l’Armée Patriotique Rwandais (APR). Ils organisent, à l’instar de Monsieur Aldo Ajello[2], ancien envoyé spécial de l’Union Européenne dans la Région des grands lacs africains, la défense du FPR autour de deux pivots principaux : d’une part, la différence de nature entre les massacres des Tutsi et ceux des Hutu et, d’autre part, la légitimité de l’attaque des camps des réfugiés. Cette argumentation montée par les autorités rwandaises et reprise par leurs partisans paraît très fragile comme le montre l’analyse des éléments avancés pour étayer les deux thèses.
I. La différence de nature entre les massacres des Tutsi et ceux des Hutu.
1. Seuls les massacres des Tutsi doivent être considérés comme un génocide car ils ont été planifiés.
Le FPR et ses activistes fondent essentiellement la thèse de la planification des massacres des Tutsi sur deux prétendues preuves : un fax que, le Général Roméo Dallaire, ancien commandant des casques bleus au Rwanda, aurait transmis, le 11 janvier 1994, au Secrétariat Général de l’ONU et l’assassinat du président Habyarimana par les extrémistes hutu. Or, s’agissant de ce meurtre, les trois enquêtes indépendantes, menées par un expert du TPIR, Michael Hourigan, un juge espagnol, Fernando Andreu Merelles et un juge anti-terroriste français, Jean-Louis Bruguière, désignent le président Kagame comme le commanditaire de cet acte terroriste. Aucune autre enquête, à part celle des autorités rwandaises qui sont juges et parties, n’a abouti à l’implication de ceux qui sont appelés extrémistes hutu.
Quant au fax du 11 janvier 1994, il repose sur le témoignage de Jean-Pierre Turantsinze[3], dont la crédibilité a été mise en doute par le TPIR. Dans son jugement rendu dans l’affaire « Le Procureur contre Bagosora et consorts », la Chambre de première Instance du TPIR a estimé que l’existence d’un plan machiavélique et les renseignements fournis par Jean-Pierre inspiraient des réserves.
Elle a conclu que le Procureur n’a pas établi, au-delà d’un doute raisonnable, que la seule conclusion raisonnable qui se puisse tirer des éléments de preuves produits est que les quatre accusés se sont entendus entre eux ou avec d’autres, pour commettre le génocide. Dans la mesure où celui qui était considéré comme le cerveau du génocide est disculpé du chef d’entente en vue de commettre un génocide, la thèse de la planification des massacres des Tutsi ne tient donc plus.
Le problème est que les fanatiques du FPR se moquent de l’évolution des connaissances sur ce qui s’est réellement passé au Rwanda pendant la guerre qui a opposé le FPR et les autorités rwandaises d’octobre 1990 à juillet 1994. Ils n’ont foi que dans la parole du FPR. Ainsi le French Doctor, Bernard Kouchner, dans une logique incompréhensible, a, un jour, déclaré qu’il ignorait l’auteur de l’assassinat du président Habyarimana mais qu’il était certain que ce n’était pas le FPR. Il s’est même récemment étonné que les Hutu aient pu tuer leurs prochains alors que plus de 90% d’entre eux sont catholiques comme si les criminels tutsi du FPR, les esclavagistes, les croisés, les inquisiteurs, les Allemands, les exterminateurs des Incas et autres Indiens n’étaient pas aussi des chrétiens.
Quant à M.Aldo Ajello, dont le raisonnement est aussi surréaliste, il estime que le processus démocratique n’est pas envisageable à court terme car il risquerait de ramener au pouvoir les génocidaires, – entendez les Hutu -, et que la RDC doit partager ses ressources avec le Rwanda pauvre et à démographie galopante et qu’y parler d’ethnies, après le génocide, est dangereux[4]. Il se contente de ressasser les positions du régime de Kagame sans se rendre compte que ce sont le manque de démocratie, l’ethnisme et la cupidité des puissances étrangères et de leurs valets rwandais intéressés par les richesses de la RDC qui sont à la source des conflits qui sévissent dans la région des grands lacs . Le peuple rwandais est pacifique s’il n’est pas provoqué. De toute façon, ce n’est pas par la guerre que le Rwanda réglera ses problèmes de pauvreté et de lutte de pouvoir entre les Hutu et les Tutsi.
Enfin, dans ce même esprit de courtisanerie ou de manque de sens critique, Tony Blair, conseiller du président rwandais et du guide libyen M. Kadhafi à travers sa société « Tony Blair Associates », présente le président rwandais comme un leader visionnaire et une personne providentielle pour son pays et la région des grands lacs africains. En quoi est-il visionnaire ? Difficile à voir. S’il avait été visionnaire, il aurait tout fait pour mettre fin au cycle infernal de représailles entre Tutsi et Hutu en s’abstenant de tout comportement dicté par le ressentiment, mobile de toute action des faibles, en réconciliant le peuple rwandais au travers une commission Vérité et Réconciliation à la sud-africaine et en favorisant l’évolution du pays vers la démocratie et la liberté d’expression auxquelles tous les hommes aspirent. De plus, il ne se serait pas aventuré dans des guerres insensées qui ont créé la méfiance et la haine des peuples voisins contre le Rwanda.
Eu égard à son incapacité à s’élever au-dessus des ethnies et même des clans et à sa politique vindicative et belliqueuse aux conséquences désastreuses pour les populations de la région des grands lacs africains, le qualifier de visionnaire relève davantage de la flatterie que d’un jugement objectif. Tony Blair, dont la gratuité des conseils au président Kagame ne signifie pas qu’il ne gagne rien à travers sa société, sait très bien que « les flatteurs vivent aux dépens de ceux qui les écoutent » comme l’a écrit Jean La Fontaine dans la fable du Corbeau et du Renard. Chacun devinera, sans difficulté, qui est le corbeau, qui est le renard. Comme on dit « Malin, malin et demi ».
En évoquant la thèse de l’assassinat du président Habyarimana par les extrémistes hutu, que plusieurs enquêtes indépendantes ont infirmée, et le témoignage de Jean-Pierre, sur lequel le TPIR a exprimé des réserves, les « amis » du FPR, comme M. Ajello, cherchent à prouver que seuls les massacres des Tutsi méritaient la qualification de génocide contrairement à ceux des Hutu, qui, d’après eux, n’avaient pas été intentionnels. Quel est le bien-fondé de cette affirmation ?
2. Les massacres des réfugiés Hutu en RDC n’étaient pas intentionnels.
Selon les « Kagamistes », comme Aldo Ajello, l’APR n’a jamais eu l’intention de massacrer les réfugiés hutu dans l’ex-Zaïre. La preuve est que les autorités rwandaises ont organisé un couloir humanitaire pour laisser passer les Hutu qui « voulaient » regagner leur pays. Certes, dit-il, il y a eu des morts parmi les réfugiés rwandais qui ont refusé de rentrer mais ils sont imputables à la maladie, aux balles perdues et aux ex-FAR et aux Interahamwe qui s’en sont servi comme boucliers humains.
Cette argumentation est fallacieuse et peu convaincante. Tout d’abord, elles ne pouvaient pas, devant les caméras des médias internationaux, ordonner de tirer sur les réfugiés rapatriés de force alors que leur propagande consistait à prétendre qu’elles menaient la guerre en ex-Zaïre pour délivrer les bons Hutu de l’emprise de leurs congénères extrémistes. De plus, le génocide ne consiste pas seulement à vouloir éliminer la totalité d’une population mais aussi une partie, ce qui est plus probable lorsqu’il s’agit de la composante qui représente 85% d’une population d’environ 8.000.000 d’âmes.
Or, l’intention d’exterminer les réfugiés hutu qui avaient échappé au rapatriement forcé ne fait aucun doute. Les militaires du FPR les ont traqués à travers tout le territoire de la RDC jusqu’ à plus de 2.000 Km (Wendji et Mbandaka) de la frontière rwandaise. D’après divers témoignages recueillis par les experts de l’ONU, quand ils les attrapaient, ils les regroupaient et tiraient sur eux de façon indiscriminée à l’armée lourde ou les frappaient à coup de marteaux et de houes. Cette chasse aux réfugiés hutu à des distances aussi longues, leur dispersion dans les zones inhospitalières et inaccessibles aux humanitaires et leurs massacres délibérés ne peuvent se justifier que par l’intention de les liquider parce qu’ils étaient Hutu dans la mesure où la majorité des victimes évaluées entre deux cents mille (200.000) et trois cents mille (300.000) hutu étaient des enfants, des femmes, des malades et de personnes âgées et que ces tueries se sont produites loin du Rwanda et dans un environnement inhabité, ce qui rend peu crédible l’idée selon laquelle leur mort serait une simple conséquence de la guerre.
N’en déplaise à M. Ajello et à d’autres groupies du président Kagame, les massacres de ces 300.000 réfugiés hutu et de plusieurs autres milliers de Hutu à l’intérieur du Rwanda relève d’une intention délibérée de l’APR d’exterminer une partie d’un groupe ethnique. Il y a lieu de se demander d’ailleurs si la réduction de la proportion des Hutu dans la population rwandaise n’est pas l’objectif visé à long terme par les politiques d’appauvrissement des campagnes, la stérilisation par vasectomie des pauvres jusqu’à 700.000 hommes, prévue dans le cadre du planning familial et les emprisonnements arbitraires des milliers de Hutu de sexe masculin dans des conditions tellement inhumaines qu’ils sont condamnés à mourir en prison ou à en sortir gravement malades. Nous osons espérer que ces spéculations seront démenties par l’histoire.
Concernant l’utilisation des réfugiés comme boucliers humains par les ex-FAR, les récits des rescapés contredisent cette affirmation[5]. Les ex- FAR ont plutôt, dans la mesure du possible, protégé les réfugiés en se positionnant entre eux et les militaires du FPR pour leur permettre de prendre une avance, en leur venant en aide pour traverser les rivières et les forêts congolaises. Il existe des témoins oculaires du calvaire et de la tragédie qu’ont vécus les réfugiés hutu en RDC. C’est à eux de dire comment se sont comportées les ex-FAR.
Enfin, s’agissant du contexte de guerre, il est vrai que les experts auraient dû contextualiser davantage les massacres pour une meilleure compréhension des tragédies qui endeuillent le Rwanda et la RDC depuis octobre 1990. Mais le problème est que les rapports relatifs aux massacres intervenus au Rwanda en 1994, qui ont amené l’ONU à décréter qu’il y a eu un génocide rwandais n’ont pas décrit les conditions de guerre dans lesquelles ces tueries se sont déroulées, et pire encore, cette décision a été adoptée sans l’intervention d’une instance judiciaire contrairement à ce que propose le Mapping Report. Pourquoi deux poids, deux mesures ?
De toute façon, si le contexte de guerre était pris en compte dans le cas du Rwanda et de la RDC, il est peu probable qu’il constitue une circonstance atténuante pour le FPR dans la mesure où c’est lui qui a déclenché, à partir d’octobre 1990, toutes les guerres au Rwanda et en ex-Zaïre et qui a refusé, toute intervention des forces étrangères et toute solution pacifique dans le seul objectif d’imposer son hégémonie dans la région des Grands Lacs et d’enrichir ses dignitaires et ses sponsors par le pillage des ressources de la République Démocratique du Congo.
Par ailleurs, le contexte de guerre ne disculpe pas des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Or, la traque des réfugiés rwandais loin de la frontière de leur pays et leurs massacres systématiques par l’APR ne peuvent être que des crimes de guerre ou des actes de génocide car l’intention de les exterminer paraît évidente. Cette idée est confortée par le nombre important de victimes évalué à 200.000 à 3000.000 réfugiés hutu auxquels il convient d’ajouter les six millions de civils congolais aux massacres desquels l’APR a participé avec ses alliés congolais, ougandais, burundais, angolais et zimbabwéens. C’est, sans doute, pour cette raison que les activistes du FPR s’ingénient à contester ces chiffres. M. Ajello, par exemple, qualifie d’extravagant le nombre de six millions de congolais et 200.000 réfugiés hutu victimes du FPR et de ses alliés. Quelle est la validité d’un tel argument si tant qu’il en est un ?
3. Les nombres de six millions de Congolais et de 200.000 réfugiés hutu victimes du FPR et de ses alliés sont extravagants.
Quels sont les nombres les moins extravagants ou, en d’autres termes, les plus proches de la réalité ? M. Ajello n’en donne aucune indication parce qu’il n’en sait rien. En fait, personne ne peut prétendre, pour le moment, connaître, avec exactitude, le nombre de victimes congolaises, rwandaises et burundaises causées par les divers conflits que le FPR et les puissances qui l’instrumentalisent ont initiés dans la région des Grands Lacs africains. La difficulté d’estimation du nombre des victimes n’est pas particulière à la RDC. Elle existe aussi dans le cas du Rwanda. Les experts avancent qu’entre cinq cents mille et un million de Tutsi auraient trouvé la mort entre avril et juillet1994. S’agit-il d’un demi-million, de huit cents mille ou d’un million ? A combien s’élèvent les victimes hutu ? Le recensement des victimes du génocide organisé par le gouvernement FPR n’a pas permis de trancher ces questions. Le nombre de 1.074.000 de victimes du génocide auquel il a abouti soulève des interrogations.
D’après ledit recensement, les victimes tutsi se chiffrent à 1.066.000 et les Hutu modérés à 8.000. En partant du nombre de 7.157.551 rwandais recensés en 1991, dont 590.900 Tutsi (8,4%), et en appliquant un taux d’accroissement de 3 %, calculé à l’époque, la population rwandaise peut être évaluée à 7.826.853 en avril 1994[6]. Si l’on admet que les Tutsi représentaient 8.4% comme en 1991, leur nombre, en 1994, tournait autour de 657.456. En retenant l’hypothèse de 15% de la population avancée par certains, il se serait situé à environ 1.174.027. Dans la première hypothèse, les extrémistes hutu auraient tué plus de Tutsi qu’il en existait. Dans la seconde, il n’y aurait eu que 108.027 survivants tutsi. Quelle est la réalité? Personne n’en sait rien, officiellement au moins, puisqu’aucune donnée sur l’identité complète (noms, parents, lieu et date de naissance et de décès le cas échéant) des victimes et des rescapés n’a été publiée par les autorités rwandaises. Pourquoi prétexter de cette lacune pour mettre en doute la seule estimation du nombre de victimes congolaises et hutu ?
La question d’évaluation continuera à se poser aussi longtemps que l’estimation du nombre de victimes ne reposera pas sur un recensement exhaustif effectué par des experts indépendants et compétents, appuyé par les représentants de toutes les ethnies ou autres groupes politiques et sociaux concernés. Mais le désaccord sur le nombre total des victimes ne signifie pas qu’il n’y en a pas et qu’elles ne sont pas nombreuses. Il est fort probable qu’elles se comptent en millions en RDC même si elles sont inférieures à six millions. Il est inimaginable que les experts citent un chiffre aussi élevé alors qu’il ne s’agit que de quelques milliers. Quoi qu’il en soit, toutes les victimes, quel que soit leur nombre, ont droit à une justice. Il serait incompréhensible qu’il en soit autrement alors que les massacres de loin moins importants en Bosnie, en Sierra Léone et même l’assassinat d’une seule personne, le premier ministre libanais, Rafi Hariri, ont conduit l’ONU à créer des tribunaux spéciaux pour juger ceux qui en sont responsables.
Aucun des trois arguments avancés par les activistes du FPR pour justifier la différence de qualification des crimes commis contre les Tutsi et ceux perpétrés contre les Hutu n’est de nature à mettre en cause le droit des victimes civiles congolaises, rwandaises et burundaises de réclamer justice. Il en est de même des éléments présentés par les défenseurs du régime rwandais actuel et destinés à légitimer l’attaque des camps des réfugiés rwandais en RDC. Les arguments relatifs à cette « légitime défense » sont examinés dans cette deuxième partie.
Jean Charles Murego
EdA Press
A SUIVRE
[1] Le « Report of mapping exercise documenting the most serious violations of human rights and international humanitarian law committed within the territory of the Democratic Republic of Congo between March 1993 and June 2003« n’est pas le premier rapport qui fait état des crimes contre l’humanité commis en RDC par l’armée patriotique rwandaise (APR). En juillet 1997, la commission conjointe chargée d’enquêter sur les allégations des massacres et autres atteintes aux droits de l’homme ayant lieu dans l’est du Zaïre (RDC) depuis 1996 avait souligné la responsabilité de l’armée du FPR dans les massacres des réfugiés hutu. Et, à la suite de ce rapport, le Secrétaire Général de l’ONU avait proposé que les coupables de violations graves des droits de l’homme en RDC rendissent compte de leurs crimes. Mais le Conseil de Sécurité a enterré ledit rapport.
[2] M. Aldo Ajello est l’ancien envoyé spécial de l’Union Européenne comme facilitateur dans la Région des Grands Lacs en 1996-2007. Il a critiqué le « mapping report » lors d’une interview du 12 décembre 2010 à Kigali.
[3] Le témoin n’a jamais été confronté aux personnes qu’il accuse. Il en est d’ailleurs de même de M. Janvier Africa, qui prétend avoir participé, en janvier 1991, à une réunion présidée par le président Habyarimana et son épouse dont l’objet était d’organiser les massacres des « Bagogwe », éleveurs tutsi de la région du Bugogwe. Cet individu vit tranquillement au Cameroun et il n’a jamais été soumis à un contre-interrogatoire d’un avocat de la défense.
[4] Aldo Ajello, Brasiers d’Afrique-Mémoires d’un émissaire pour la paix, éd. L’Harmattan, 2010
[5] Marie Béatrice Umutesi, Fuir ou Mourir au Zaïre, Le vécu d’une Réfugiée Rwandaise, Mars 2000.
[6] La formule utilisée est Co(e)tn où Co représente la population en 1991, e le logarithme népérien (=2,7…), t le taux d’accroissement observé de la population rwandaise et n le nombre d’années entre 1991 et 1994.
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