Pourquoi et comment les organisations internationales se compromettent et trahissent même leurs idéaux quand il s’agit du régime rwandais de Paul Kagame
Contexte
L’Organisation des Nations Unies fut, depuis sa mise en place en 1945 après la 2è Guerre Mondiale, un “ acteur” majeur dans l’Histoire moderne du Rwanda. Ainsi la Belgique a obtenu de l’ONU la tutelle sur les territoires du Ruanda-Urundi, les actuels états du Rwanda et du Burundi. C’est donc l’ONU qui supervisera et accompagnera l’indépendance des deux territoires proclamée le 01 juillet 1962.
Auparavant la même ONU avait suivi et légitimé le changement de régime au Rwanda suite à la révolte de la population en 1959 contre les féodaux-monarchiques tutsi qui avaient asservi la majorité de la population durant des siècles et sur laquelle la tutelle belge s’était appuyée pour gouverner le pays.
Dans ce cadre, le Référendum du 25 septembre 1961, qui rejetait la monarchie féodale pour opter pour un régime républicain, fut organisé et supervisé par l’ONU. C’est ainsi que le Rwanda entra dans le concert des nations le 01 juillet 1962 comme une “République”, forme que même les descendants des féodaux-monarchistes qui allaient reconquérir le pouvoir en 1994 n’osent pas mettre en cause mais seulement la transformer en une “République monarchique” .
L’ONU reviendra au Rwanda en 1993 dans le cadre de mettre en pratique les accords entre une rébellion tutsi des descendants des féodaux-monarchistes venus d’Ouganda qui avait envahi le pays en octobre 1990 et le régime alors dit ” hutu” de Juvénal Habyarimana. Ces Accords signés à Arusha en Tanzanie stipulaient que les troupes de l’ONU devraient veiller à l’application des protocoles sur le partage du pouvoir notamment le fonctionnement d’un gouvernement comprenant les membres de la rébellion tutsi du FPR et des partis qui lui étaient alliés ainsi que le parti présidentiel, le MRND, et de même pour un parlement ainsi composé. L’ONU devait surtout accompagner le processus de l’intégration des deux armées pour la formation d’une seule Armée Nationale dans laquelle les tutsi seraient à 50%.
Mais hélas ! les Casques bleus de l’ONU, sous le commandement d’un général canadien, Roméo Dallaire, n’ont fait que couvrir les manœuvres de la rébellion tutsi du FPR commandée par Paul Kagame.
Ainsi, après avoir décapité le pays par un attentat qui coûta la vie au président du Rwanda Juvénal Habyarimana et du Burundi Cyprien Ntaryamira et leurs suites, la rébellion tutsi de Paul Kagame monta à l’assaut du pouvoir en tuant tout être vivant devant lui d’autant que l’ONU lui donnait le feu vert en retirant ses troupes dès le 11 avril 1994 malgré les supplications des âmes de bonne volonté. Après trois mois de carnage et d’horreur sans nom, Paul Kagame s’emparait enfin du pouvoir dont ses ancêtres avaient été ravi par une révolution populaire en 1959.
Depuis lors, l’ONU et toutes ses agences auront pour consigne de faire profil bas devant Paul Kagame et surtout de faire sa promotion au risque de se ridiculiser ou de se montrer incohérent.
Les autres organisations internationales tant mondiales que continentales, agissent dans le même sens depuis donc 25 ans sans oser faire un examen de conscience ou penser que les citoyens rwandais ou autres africains qui les observent ne puissent déceler cette félonie et cynisme de la part des organisations censées affermir la paix et l’harmonie entre les hommes mais qui agissent tout à fait dans le sens contraire quand il s’agit du Rwanda sous la botte de Paul Kagame. C’est ce que nous allons illustrer par quelques exemples.
L’Organisation des Nations Unis (ONU) et ses agences
L’ONU ne va pas tarder à étaler ses contradictions et son ambiguïté dans la gestion de la crise rwandaise. Autant elle avait tardé à déployer ses troupes après les accords d’Arusha en 1993, autant elle s’était empressée de quitter le Rwanda au moment où le peuple avait besoin de sa protection en avril 1994, autant elle s’empressera à se déployer au Rwanda après la conquête du pays par la rébellion tutsi du FPR sous le commandement de Paul Kagame en juillet 1994.
Les troupes de l’ONU déployés au Rwanda en 1994 sous l’appellation de MINUAR II et qui comptait près de 5000 hommes soit le double de la MINUAR I, semblent y avoir été dépêchées en urgence pour affermir le nouveau pouvoir de l’ancienne rébellion tutsi venue d’Ouganda et pour couvrir ses crimes commis sur le chemin de sa conquête et en guise de représailles envers la population hutu (Kibeho avril 1995), que pour y maintenir la paix.
L’ONU va étonner et étaler sa duplicité quand en 1994 dans la Résolution 955 du 08 novembre 1994 du Conseil de Sécurité, elle créa un Tribunal Pénal International pour le Rwanda: TPIR. Ce tribunal était chargé de juger les auteurs des crimes de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis au Rwanda et dans les pays voisins entre le 01 janvier et le 31 décembre 1994.
Seulement aussi bizarre que cela puisse paraître, la même ONU prit soin d’exclure l’attentat du 06 avril 1994 qui fut l’élément déclencheur du génocide que le TPIR devait juger de son champ d’investigation. L’ONU tenait tant à ce que l’attentat du 06 avril 1994
fut occulté que les enquêteurs ou procureurs du TPIR qui ont tenté d’enquêter ou de soulever ce cas ont été soit limogés soit retirés du TPIR et leur avant-rapports détruits ou mis au frigo à New York.Après cet aperçu de l’attitude de l’ONU en général, voyons maintenant les actions ou les omissions de ses agences spécialisées dans le dossier rwandais.
Le Haut-Commissariat des Nations Unis pour le Réfugiés (HCR)
Cette agence de l’ONU ayant son siège à Genève fut naturellement impliquée dans le dossier rwandais dès juillet 1994 quand plus de deux millions de rwandais ont fui devant la rébellion tutsi du FPR qui ne faisait pas de quartier ni de prisonniers de guerre et devenaient des réfugiés dans les pays voisins principalement à l’Est de l’ex-Zaïre. Les vastes camps où ils vivaient, étaient ipso-facto sous la responsabilité du HCR qui du coup avait le devoir de les protéger.
Sans tarder, les observateurs avertis percevront des signes montrant la complicité du HCR avec les nouveaux maîtres du Rwanda ou alors son incapacité à protéger les réfugiés, sa raison d’être.
Dès 1995, les réfugiés hutu qui vivaient dans des camps en Tanzanie furent renvoyés par force et en masse au Rwanda. Ils étaient remis à l’armée tutsi du FPR au poste frontalier de Rusumo et ceux qui étaient identifiés comme ayant été dans l’administration avant 1994 ou ayant été militaires étaient tout de suite exécutés dès leur descente des camions affrétés par le HCR. On n’a jamais entendu aucune protestation du HCR face à cette violation de sa charte et des droits de l’Homme.
En novembre 1996, les camps de réfugiés du Nord et du Sud Kivu en RDC ( ex Zaïre) et qui abritaient plus d’un million de réfugiés hutu furent attaqués et détruits par l’armée de Paul Kagame. Le même Kagame se vantera plus tard qu’il était entré au Zaïre et avait démantelé les camps et qu’il avait tué les hutu qu’ils voulaient/pouvaient tuer et en a rapatrié de force d’autres. Le HCR n’a jamais protesté et même par la suite n’a pas voulu protéger des

Des enfants affamés dans un camp de réfgiés hutu au sud de Kisangani (RDC) en avril 1997 / photo K. Miller/Gazetta
La duplicité du HCR sera encore flagrante lorsque le régime dictatorial de Paul Kagame lancera la campagne dite de “Clause de cessation” ayant pour objectif de ne plus reconnaître aucun rwandais comme réfugié au sens de la Convention de 1951. Non seulement le HCR ne protesta pas sachant bien que des centaines de Rwandais continuent de fuir le pays de Paul Kagame et ayant des motifs sérieux pour fuir, mais l’agence de l’ONU chargée de la protection des réfugiés et apatrides a accompagné le régime dictatorial de Paul Kagame pour faire aboutir la clause de cessation ayant cours depuis décembre 2018.
Et comme le ridicule ne tue pas au HCR, cette organisation se met maintenant en 2019 à protester auprès des autorités de Tanzanie et du Burundi quand elles envisagent le retour des burundais qui sont réfugiés en Tanzanie. Le HCR argue que ces retours ne seraient pas volontaires et que leur sécurité ne serait pas assurée une fois au Burundi. En fait, le HCR ne fait que répercuter les communiqués et mémos des opposants radicaux burundais vivant en majorité au Rwanda et en Belgique et appuyés politiquement et financièrement par l’Union Européenne pour renverser le régime actuel au Burundi qualifié de “hutu”.
Et “cerise sur le gâteau”, le HCR est complice, sinon co-auteur du crime de trafic d’êtres humains auquel se livre le dictateur Paul Kagame depuis 2017 et que certaines rares organisations de défense des droits de l’homme osent dénoncer au grand dam du HCR complètement décrédibilisé dans sa gestion des réfugiés.
La Commission des Droits de l’Homme des Nations Unis
Cette Commission des Nations Unies est aussi basée à Genève. Sa partialité et ses rapports toujours politiquement motivés ou sur injonctions de certaines puissances lui ont fait perdre le peu de crédibilité qu’elle escomptait à sa création.
Pour la Région des Grands Lacs en Afrique on notera avec étonnement que cette commission n’a produit aucun rapport mettant en cause le régime du dictateur Paul Kagame depuis sa prise de pouvoir en 1994. Aucune session ne fut consacrée au Rwanda pour examiner l’état des violations des droits de l’homme dans ce pays. Pourtant les opposants sont mis en prison, tués ou disparaissent, chaque jour et même un journaliste qui ose en faire écho est réduit au silence (assassiné ou exilé). Le parti unique au pouvoir, le FPR, enrôle des jeunes dans une milice dite “Intore” et leur donne des entraînements militaires ouvertement au bout desquels le dictateur lui-même Paul Kagame vient les haranguer en leur expliquant qu’ils devront tuer tout “anti-rwandais” c.-à-d. tout opposant au parti unique FPR. (Lien montrant Kagame ou Kabarebe s’adressant aux Intore). Le pays vit sous une chape de plomb que la peur et la suspicion sont les caractéristiques d’un rwandais d’après 1994.
Paradoxalement cette Commission de l’ONU, qui semblait ignorer où se situe le Rwanda, s’intéresse grandement au Burundi voisin depuis 2015. Dans chacune de ses sessions à Genève, le Burundi est à l’ordre du jour pour examiner la situation des Droits de l’homme dans ce pays que la Commission juge alarmante. Des rapports réguliers les uns plus alarmants que les autres sont produits sur les violations graves des droits de l’homme au Burundi. Certains aboutissent à infliger des sanctions au régime dit “hutu” de Pierre Nkurunziza sans que ce régime ait à présenter sa version des faits. L’aile jeunesse du parti au pouvoir au Burundi CNDD-FDD du nom de Imbonerakure infiniment moins militarisés et moins endoctrinés que les Intore du FPR de Paul Kagame a été qualifiée de “milice” et est ainsi diabolisée par la Commission de Genève sous la direction du Sénégalais Monsieur Doudou Diene.
Dans la perspective des élections de 2020 dans lesquelles l’actuel président Nkurunziza ne sera pas candidat, la Commission a déjà tranché que ces élections ne seront ni libres ni équitables et que les Imbonerakure pourraient commettre un génocide. Il ne s’agit en fait que des mémos des opposants radicaux dont certains sont poursuivis pour crimes de sang que le sénégalais fait un copier-coller et signe comme son rapport d’enquêtes.
Une session spéciale sur le Burundi se tient d’ailleurs depuis le 12 septembre à Genève et est censée accoucher de nouvelles sanctions contre le régime burundais comme l’exige l’Union Européenne. Mais RIEN sur le Rwanda de Kagame !!!
L’Union Européenne
L’Union Européenne est en tête des organisations internationales qui soutiennent aveuglément la dictature de Paul Kagame depuis 25 ans. Ceci est dû à ce que la politique à mener dans la région des Grands Lacs par l’UE est toujours le résultat de l’expertise dévolue à la Belgique ancienne puissance coloniale de ces pays. Or il se fait que depuis 1990, les milieux dits libéraux ou maçonniques belges soutenant la rébellion tutsi du FPR
de Paul Kagame ont toujours piloté la politique belge et européenne à travers la puissante famille Michel (Ministère des Affaires Étrangères, Commissaire Européen au Développement, Chef du groupe Amis du Rwanda au Parlement belge et/ou Européens, Premier Ministre de Belgique, etc.).
La conséquence sera que le régime dictatorial de Paul Kagame jouira d’une impunité totale et qu’au contraire ses opposants seront persécutés dans l’UE. Ces milieux parviendront même à faire voter des lois qui sanctionnent les hutu qui oseraient dénoncer la dictature de Paul Kagame (Lois réprimant le négationnisme du génocide des tutsi).
Parallèlement, ces milieux tenteront, en 2015, d’installer au Burundi un régime “à la Rwandaise”. Mais devant l’échec de cette tentative , ils vont récidiver pour l’échéance de 2020, ce à quoi nous assistons actuellement sans en prévoir l’issue.
L’Union Africaine
L’Union Africaine ayant son siège à Addis Abeba en Ethiopie dépend pour son fonctionnement de l’Union Européenne. Étant le principal bailleur des fonds, l’UE a son mot à dire et même son ordre à donner à l’UA dans certains dossiers. Ainsi il est tabou à l’UA de critiquer l’enfant chéri de l’UE qu’est Paul Kagame. Au contraire, il faut l’écouter pour déceler ce que veulent les donateurs de l’UE. Ainsi quand le dictateur Paul Kagame s’adonne au trafic des êtres humains en empochant des millions de l’UE pour éloigner les migrants de sa porte, l’Union Africaine doit avaler des couleuvres et qualifier ce crime “d’acte de charité”
Les Organisations régionales
La Southern African Development Community: SADC
La Communauté de Développement d’Afrique Australe, qui regroupe 16 Etats de l’Afrique australe (dont ne fait pas partie le Rwanda mais bien la RDC), se fait souvent remarquer pour ses bonnes intentions mais échoue toujours à les mettre en pratique quand le Rwanda de Paul Kagame est concerné. Le fait le plus illustratif de cette incapacité de la SADC remonte en 2016. Dans le cadre de l’éradication des groupes armés qui sévissent à l’EST de la RDC, la SADC a offert à ceux-ci de répondre à leurs revendications politiques en les mettant en contact avec les régimes qu’ils combattent en échange de leur désarmement volontaire.
C’est ainsi que des centaines de combattants des FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda) ont déposé les armes et se sont mis aux mains de la MONUSCO comme l’exigeait la SADC dans l’attente de rentrer au Rwanda non pas comme des combattants vaincus et prisonniers de guerre mais comme des interlocuteurs politiques du régime rwandais et qui avaient des revendications politiques légitimes auxquelles on devait tenir compte. Mais comme le dictateur rwandais considère tous les combattants des FDLR comme des “génocidaires hutu’ (alors que pour la plupart ils sont nés après 1994 ou étaient en bas âge à cette époque), il a catégoriquement rejeté cette offre et a même menacé de mort un chef d’Etat de la région qui l’évoquait.
Comme les fantasmes et les caprices du dictateur Kagame sont considérées comme des ordres dans cette région, les combattants des FDLR qui étaient cantonnés avec leurs dépendants dans trois localités: Kanyabayonga, Walikale et Kisangani (en tout près de 2000 personnes) lui furent livrés les mains liées en décembre 2018 et on ne connaîtra plus jamais leur sort. La SADC n’a ni protesté ni regretté cette trahison.
La Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs: CIRGL
La CIRGL comprend onze Etats membres, qui sont l’Angola, le Burundi, la République Centrafricaine, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie et la Zambie. Les programmes principaux de la CIRGL sont : Paix et Sécurité.
Cette organisation, mise sur pied en 2012, était censée résoudre les problèmes de sécurité entre les pays de la région qui s’accusaient mutuellement de déstabilisation. Elle devrait être saisie chaque fois qu’un incident armé se produirait entre deux pays et établir les responsabilités pour résoudre le problème avant que le conflit ne s’étende.
Mais force est de constater que cette instance est, soit bâillonnée par des forces qui la dépassent, soit alors complètement incompétente et donc inutile. Sinon comment comprendre que chaque fois la CIRGL est saisie quand il y a un incident entre le Rwanda et le Burundi, elle n’ose pas désigner l’agresseur qu’est Paul Kagame alors que tous les éléments convergent vers cette hypothèse? Sans parler de la RDC où les troupes des “Special Forces” du Rwanda opèrent ouvertement mais quand un incident se produit et même quand un de ses rwandais est capturé ou tué sur le sol congolais, ces observateurs concluent invariablement à “ne pas pouvoir déterminer le coupable”.
East African Community: EAC
La East African Community ( EAC ) regroupait au départ les trois pays de l’Afrique de l’ESt anciennement des colonies de la Grande Bretagne à savoir le Kenya, l’Ouganda et la
Tanzanie. Le Rwanda et le Burundi y ont adhéré vers 2005 mais depuis lors cette communauté est paralysée et même tétanisée quand il faut aborder les problèmes qui touchent le Rwanda de Paul Kagame. Et depuis deux ans, la situation de cette organisation est ubuesque. Le Rwanda de Kagame est en conflit ouvert avec le Burundi et l’Ouganda alors que c’est un burundais qui est Secrétaire général de l’EAC tandis que l’Ougandais est médiateur dans la crise burundaise dans laquelle le Rwanda de Kagame est impliqué. Comble d’ironie c’est le dictateur rwandais Paul Kagame qui assure la Présidence de l’EAC depuis janvier 2019! Résultat: aucun sommet des Chefs d’Etats de ces pays ne peut se tenir car ils ne peuvent débattre d’aucun sujet. A penser que les anciennes colonies britanniques regrettent d’avoir intégré dans leur communauté les anciennes colonies belges ayant la magouille et les intrigues dans leurs gènes !
Conclusion
Au départ, nous voulions savoir pourquoi et comment ce que l’on appelle la Communauté Internationale se contredit et même se ridiculise quand il s’agit de couvrir les actes criminels du dictateur Paul Kagame ou quand elle est obligée de renier leurs idéaux quand il faut soutenir le même Kagame dans ses errements. Hélas! nous n’avons pas pu établir le “comment” de ce comportement des grands décideurs du monde envers Paul Kagame sans pouvoir déterminer le “pourquoi”. Le jour où ce “pourquoi” aura été établi, le compte à rebours commencera pour la fin du dictateur rwandais. A ceux qui souhaitent son départ et la Paix et la Liberté pour tous les rwandais de s’y atteler (chercher le pourquoi).
Emmanuel Neretse
Bruxelles, le 15/9/2019
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