Trente ans après le lancement de sa conquête militaire du Rwanda, Paul Kagame est toujours soutenu par l’Occident. Décryptage.
Attention aux actes “en trompe l’œil” en cours !
Prudence: les puissances impérialistes de l’Occident soutiennent toujours leur créature Kagame au Rwanda et dans la région.
Introduction
Ce 01 octobre 2023 marque 33 ans, jour pour jour, le triste anniversaire du début d’une guerre d’agression et injuste que, dans le cadre d’inaugurer en Afrique son nouvel ordre mondial né de l’effondrement de l’URSS, la désormais seule superpuissance qui régente le Monde à savoir l’Occident (les Etats Unis d’Amérique et leurs alliés ou plutôt obligés européens) a soutenu.
En effet, la guerre de conquête fut décidée et déclenchée dans le but de conquérir un petit pays pacifiste et sous-armé, par un voisin guerrier et supérieur en taille et en moyens, mais désormais aux mains de l’un de ces nouveaux dirigeants sortis du néant par la même superpuissance fin des années 80.
C’est ainsi que le 01 octobre 1990, l’Ouganda sous la botte du général Yoweri Kaguta Museveni depuis 1986, a reçu de l’Occident le feu vert pour conquérir militairement le pacifique Rwanda et d’y installer un régime dictatorial.
Cette guerre de conquête durera près de quatre ans et en juillet 1994, le Rwanda démocratique et républicain fut conquis par les éléments tutsi de l’armée ougandaise qui y ont depuis, réinstallé un régime quasi féodo-monarchique de leurs ancêtres qui avait été rejeté par le peuple dans un référendum (KAMARAMPAKA) organisé par l’ONU le 25 Septembre 1961.
En ce début d’octobre 2023, l’Assemblée générale annuelle de l’ONU dans laquelle tous les chefs d’Etats ou de gouvernements (ou leurs délégués) prennent la parole et s’adressent au Monde, sa 78è session s’est tenue du 19 au 26 septembre. Elle est encore d’actualité. Certaines déclarations ou annonces concernant la région des Grands Lacs d’Afrique pourraient faire croire que les puissances occidentales qui ont créé et lâché le Paul Kagame sur le Rwanda depuis trois décennies, auraient enfin compris leur erreur et lâcheraient les fils les reliant à leur marionnette qui s’écraserait alors au plancher du podium.
Mais à notre avis et suite à nos observations et analyses de la situation en région des Grands Lacs, beaucoup de ces actes et annonces ne sont qu’un trompe l’oeil, car le dictateur Paul Kagame n’est pas encore lâché par ses créateurs et maîtres car si c’était le cas, il ne tiendrait même pas 48 heures! Il sera peut-être lâche à un certain moment mais ces puissances y tiennent encore et se relaient pour endosser cette infamie quand l’une d’elles se sent gênée.
C’est ainsi que la France de Macron piaffe pour prendre le relais des USA dans le port du ‘‘bagage Paul Kagame’’. C’est ce que nous allons montrer dans cet article.
Actes en “trompe l’oeil” et leur mise a nu
- Annonce de la suspension de la coopération militaire entre les USA et le régime de Kagame.
C’est au début de la 78è session de l’Assemblée générale de l’ONU qui s’est tenue à son siège à New York du 17 au 26 septembre 2023 que le président de la RDC Félix Tshisekedi a annoncé la nouvelle comme quoi enfin les Etats Unis avaient pris des sanctions frappant le régime Kagame pour son agression de la RDC sous le couvert du M23. Certains en ont douté avant que Washington ne confirme qu’il a effectivement décidé de suspendre toute coopération militaire avec le Rwanda. S’en sont alors suivi des manifestations de joie surtout de la part des victimes, rwandais et congolais du régime dictatorial de Paul Kagame au Rwanda.
C’est l’occasion ici de tempérer l’enthousiasme et de recommander la vigilance en évitant la naïveté et nous allons montrer pourquoi.
D’abord, peu connaissent l’étendue et la nature de cette coopération militaire entre les Etats Unis et le Rwanda de Kagame. L’on sait seulement que depuis la conquête militaire du Rwanda par les éléments tutsi de l’armée de l’Ouganda sous le commandement de Paul Kagame en 1994, les Etats Unis forment les hauts cadres de cette armée monoethnique tutsi de Kagame, lui fournissent du matériel militaire sophistiqué à commencer par des engins visibles aux systèmes invisibles.
En plus, les accords ont été signés entre le Pentagone et Kagame faisant de tout le Rwanda, de la taille d’une grande base militaire aux Etats Unis, une base des armées américaines. En effet, les aéronefs militaires de l’US Army n’ont pas besoin d’autorisation pour survoler ou se poser au Rwanda, tout comme les personnels militaires américains ne sont soumis à aucun contrôle en entrant au Rwanda et leurs matériels ou bagages échappent aux contrôles douaniers.
Enfin, on sait que AFRICOM (U.S. Africa Command), créé en 2007 et dont le siège est à Stuttgart en Allemagne, associe toujours l’armée de Paul Kagame dans les manouvres militaires qu’il organise dans la région des Grands Lacs et partout en Afrique et l’Océan Indien. On ne sait donc pas de quel volet de cette coopération militaire multiforme sera suspendu et surtout si les Etats Unis auraient intérêt à déserter leur base stratégique au cœur de l’Afrique que constitue le territoire du Rwanda que Kagame leur a cédé. Et ce que Washington le ferait pour les beaux yeux des pauvres congolais habitant le riche Congo ou en écoutant leurs cris de détresse? Il reste évident qu’en géostratégie, pas de place pour les sentiments.
- Quatre mémoriaux du “génocide des Tutsis” inscrits au patrimoine mondial de l’Humanité
Et comme pour contrebalancer cette nouvelle des “sanctions militaires des USA” infligées à l’armée de Kagame, presque au même moment l’UNESCO annonça en grande pompe que: “Quatre mémoriaux du “génocide des Tutsis” au Rwanda ont été inscrits au ‘‘patrimoine mondial de l’Humanité ”.
Les médias occidentaux pro-Kagame ont rivalisé de zèle pour glorifier le régime Kagame à travers ce geste qui reste un non-événement pour le rwandais moyen et raisonnable. En substance, ils ont chanté ceci : “Le Rwanda a réussi à démontrer à quel point son effort aujourd’hui de les préserver est un effort qui va permettre à l’ensemble de la communauté internationale d’être suffisamment sensibilisée sur les dangers du génocide.”
Pourtant, les restes exposés dans ces mémoriaux restent sujet à caution. Prenons le seul fameux mémorial de Gisozi dans Kigali. Il est officiellement censé abriter les restes de plus de 250.000 Tutsi qui habitaient la capitale et donc qui auraient été tués pendant entre avril et juillet 1994. Mais comme le montre le dernier recensement de la population réalisé avec l’appui de l’ONU notamment le PNUD et présenté dans un volumineux document de (380 pages) de la Commission nationale pour le recensement d’août 1991 et publié au Journal Officiel de la République Rwandaise, les chiffres donnés par le régime Kagame dans ces mémoriaux sont tout simplement fantaisistes car irréalistes.
En effet le recensement général de la population a montré qu’en août 1991, la population de la République Rwandaise s’élevait à 7.157.551 habitants répartis ethniquement comme suit:
Hutu:6.467.763 soit 91,1%
Tutsi: 597.459 soit 8,4 %
Twa : 26.090 soit 0.4 %.
La ville de Kigali comptait au total 235.664 habitants toutes ethnies confondues.
Le nombre de 250.000 Tutsi tués dans la capitale entre avril et juillet 1994 et vulgarisé par le régime du FPR, dépasse de loin le nombre de la population totale de la ville de Kigali
Pour revenir à ce coup d’éclat d’inscrire au Patrimoine de l’Humanité des mémoriaux au Rwanda, rappelons que l’UNESCO a son siège à Paris en France de la “macronie” et que les Etats Unis, qui l’avaient quitté en 2017, viennent de la rejoindre en juillet 2023.
Ceci explique peut-être cela.
- Une interview téléphoné
A la même occasion, en marge des réunions de l’Assemblée générale, Paul Kagame a répondu à plusieurs questions téléphonées et posées par son ami et son porte-voix dans la presse francophone, le franco-congolais (Brazzaville) François Soudan de Jeune Afrique basé à Paris. En parodiant certains, en appellent cet hebdomadaire ”Jeun à Fric” pour souligner l’avidité de sa rédaction face à l’argent offert par les dictateurs en contre-partie de la promotion de leur “bonne image’’.
Après avoir annoncé qu’il doit être élu en 2023 pour un Nième mandat après 30 ans de règne, le dictateur Kagame a aussi parlé de ses relations avec la Belgique. Il a avoué avoir réservé une réponse du berger à la bergère à la Belgique après le refus d’accréditation de Vincent Karega comme son ambassadeur à Bruxelles.
Vincent Karega se trouve être un tueur membre des escadrons de la mort du FPR déployés dans le Monde Il a été auparavant expulsé par la RDC et l’Afrique du Sud. Kagame a donc dit qu’il n’enverrait plus d’autre ambassadeur en Belgique.
En adoptant une telle attitude pleine de défi et d’arrogance, on se demande qui perd et qui gagne dans ce bras de fer. Bien entendu en décidant ainsi, il est convaincu que la Belgique finira par venir s’agenouiller devant lui pour le supplier d’envoyer un ambassadeur à Bruxelles.
La décision ridicule de Kagame que même les fins diplomates ont du mal à comprendre et à qualifier, est censée punir et humilier la Belgique.
Cette décision de Kagame s’inscrit dans la même logique que celle de Macron en France qui avait décidé de maintenir son ambassadeur au Niger alors qu’il y était déclaré “personae non grata” et que donc il ne pouvait pas sortir de l’enceinte de l’ambassade de France à Niamey, seul lieu ou il pouvait vivre car jouissant de l’extraterritorialité. Que pouvait-il faire au Niger sans liberté de mouvement?
Delà à dire que Kagame et Macron se concertent pour prendre des mesures diplomatiques aussi ridicules que méprisantes l’un contre la Belgique, l’autre contre le Niger, il n’y a qu’un pas que d’aucuns n’hésitent pas à faire.
Mais manque de pot pour le dictateur Paul Kagame : son nouvel ami et allié en Europe, Emmanuel Macron de France, vient de revenir à la raison. Son ambassadeur à Niamey est rentré en France le 27 septembre 2023, et tous les militaires français déployés au Niger devront avoir évacué avant la fin de cette année 2023.
Paul Kagame poussera-t-il la même logique en fermant son ambassade de Bruxelles et en rompant les relations diplomatiques avec la Belgique? Attendons un peu pour voir.
- Médias internationaux et propagande pro-Kagame
La couverture des médias d’Etats de ces puissances, dans leurs émissions touchant les populations de la région des Grands Lacs d’Afrique, notamment celles en langue Kinyarwanda-Kirundi, est un indice sérieux indiquant d’où penchent ces puissances par rapport au drame des pays de la région.
Quand Kagame et son M23 clament qu’ils ont envahi le Nord Kivu pour sauver les “rwandophones qui seraient persécutés par le gouvernement de la RDC avec son armée, les FARDC, ni VOA Kirundi/Kinyarwanda ni BBC Gahuza ne peuvent oser poser la question pour savoir pourquoi le gros des milliers de déplacés chassés de leurs biens et qui sont des rescapés des tueries du M23/ Kagame, sont des “rwandophones”, ceux-là même que le M23 prétend être venus sauver. Tout ceci pour occulter et cacher à l’opinion que quand Kagame parle de “rwandophones” en RDC il veut dire “ Tutsi’’.
Les émissions de la VOA et de la BBC en Kirundi / Kinyarwanda sont journalières et connues de tout rwandais et burundais, ainsi que des congolais rwandophones notamment les Hutu qui y sont très largement majoritaires par rapport aux Tutsi congolais du Nord et du Sud Kivu réunis.
Ainsi la ligne éditoriale que les USA imposent aux journalistes de la section VOA Kirundi-Kinyarwanda
L’attitude de ces médias sur la guerre menée par Kagame à l’Est de la RDC M23 interposé, laisse penser que qu’ils auraient des consignes sur les thèmes à développer et les sujets à absolument taire et occulter quand leurs journalistes parlent du Rwanda ou du Burundi.
La BBC n’hésite même pas à licencier pour “faute grave” des journalistes qui osent accorder une interview à une personnalité perçue et qualifiée par le gouvernement britannique comme opposant, si rwandais ou trop critique si étranger, au régime de Paul Kagame. Cas du journaliste Jacques Matang Diyambi de BBC Afrique au Sénégal en 2020:
Au sujet du Rwanda, les médias propagandistes vont traiter des sujets comme : vanter à tout bout de champs la propreté de la Capitale Kigali ; le ”professionnalisme et l’invincibilité de l’armée de Paul Kagame l’APR, partout ou elle va opérer “bénévolement” comme au Mozambique, RCA. Sud Soudan…; relayer les statistiques discutables car fausses et politiquement motivées indiquant que le PIB et le taux de croissance du Rwanda de Kagame seraient parmi les plus élevés d’Afrique ; relayer la propagande mensongère selon laquelle le Rwanda serait l’un des pays les plus sûrs et stables du Monde et dans lequel les citoyens seraient les plus heureux en Afrique.
Par contre, des sujets préoccupants sont évités tels que : la famille endémique et la misère de la population ;
La maque de pouvoir d’achat pour un citoyen moyen et avec ses conséquences (ne pas pourvoir à ses besoins primaires et vitaux comme payer l’eau, la nourriture , les médicaments… sans parler des frais de scolarité pour son enfant); le taux de chômage est le plus élevé de la région et d’Afrique si l’on ne considère que les jeunes qui terminent des études mêmes universitaires mais sans espoir d’emploi; les prisons du Rwanda parmi les plus surpeuplées du Monde mais surtout que la majorité de ces prisonniers sont des prisonniers politiques ou d’opinion : activistes politiques ou journalistes…; l’insécurité et l’impunité institutionnalisées de façon que chaque citoyen rwandais sait que quand il subit un sévice ou victime d’un crime commis par un proche de Kagame ou un membre de son armée ou police, il n’a que ses yeux pour pleurer car il ne peut même pas évoquer publiquement ce qu’il a subit.
Enfin comme l’illustre l’événement qui est d’actualité, que certains crimes d’Etat même découverts, doivent être aussitôt couverts d’une façon ou d’une autre, mais sans jamais oser les dénoncer ouvertement afin d’exiger qu’ils ne restent pas impunis. L’impunité est si garantie que même les exécutants pris la main dans le sac pour autant qu’ils appartiennent au cercle restreint autour de Kagame sont exonérés.
Cas du procès Kazungu, un tueur en série mais aussi un cannibale aux aveux mais qui en réalité couvre le régime contre les accusations de “trafic des organes humains”.
De même le tribunal n’ose pas révéler son véritable identité de ce cannibale qui sait qu’il ne risque rien même en avouant avoir tué plus d’une dizaine de personnes et mangé certains de leurs organes comme les reins, les cœurs. Il est dit qu’il couvre les vrais criminels et trafiquants des organes humains mais au pouvoir. Tout au plus, il va être déclaré pensionnaire d’un asile psychiatrique où il va se la couler en douce en attendant une occasion de l’en sortir quand l’affaire sera oubliée.
La couverture de certains médias sur le Burundi va dans le même sens que ce qui est fait sur le Rwanda.
Parlant du Burundi ces médias doivent impérativement:
– Décréter que le Burundi est, depuis l’arrivée au pouvoir du CNDD-FDD, le pays le plus pauvre du Monde. Pas moins!
– Prêcher à la population que l’inflation est un mal qui frappe uniquement le Burundi car gouvernés par les incompétents contrairement au Rwanda voisin.
– Illustrer chaque jour cette affirmation mensongère par des exemples de la vie quotidiennes comme: la hausse du prix du carburant, la baisse du pouvoir d’achat des citoyens … et insinuer que cela n’arrive qu’au Burundi alors que c’est une situation mondiale et sans frontière.
– Amplifier chaque cas de réfugié économique d’un burundais en RDC ou en Tanzanie et pour les plus nantis en Occident comme un signe que rien ne va au Burundi contrairement au pays voisin le Rwanda qui ne connaîtrait aucun citoyen qui s’exile. Ces médias occultent ainsi le fait que le Rwanda de Kagame est le plus grand pourvoyeur en réfugiés de la région et même d’Afrique. Alors que même le HCR, se résout à reconnaître que la seule RDC accueille plus de 250.000 réfugiés rwandais (reconnus) sur son territoire. Mais ces médias doivent brandir la “clause de cessation “décrétée par Kagame et avalisée par les puissances occidentales et l’ONU à travers son HCR.
– Pour annihiler l’impact du mouvement massif et volontaire de retour des réfugiés de 1988, 1993, 2015… amplifier le discours des caciques opposants au régime qui souvent se retrouvent être des criminels en fuite et qui répandent partout que le Burundi n’est pas un pays sûr pour que les réfugiés y reviennent. Et en même temps appeler et œuvrer pour que les burundais continuent à fuir leur pays pour salir le régime en place, qualifié abusivement de “Hutu” donc à bannir comme au Rwanda voisin.
Il y a aussi des sujets à taire comme :
– Ne jamais évoquer et encore moins souligner les avancées du Burundi en matière de sécurité, de justice et des Droits de l’Homme;
– Minimiser la stature internationale que prend désormais le Burundi sous le leadership du CNDD-FDD et le président Evariste Ndayishimiye dans la Région, en Afrique et dans le Monde;
Et comble d’ironie, tous les reportages ou analyses sur le Burundi et passant aux antennes de ces médias doivent être faits et lus par des putschistes exilés et vivant à Kigali ou Nairobi et dont certains sont des criminels condamnés et recherchés par la Justice du Burundi. Que voudrait-on qu’ils disent de bon sur le Burundi?
Conclusion
Voilà donc un indicateur qui ne trompe pas: la ligne éditoriale des médias d’Etats des grandes puissances dans leurs éditions populaires et ciblant les populations des pays dans leur collimateur. Or le constat est ces médias maintiennent leur ligne éditoriale, celle de glorifier le dictateur Kagame sans reculer devant aucun mensonge tout en fermant les yeux, les oreilles et par conséquent la bouche sur les crimes du même Kagame, la souffrance et la misère des peuples soumis, l’arrogance et l’enrichissement sans cause et scandaleux de sa clique.
L’Occident n’a donc pas encore lâché la dictature de Kagame avec son FPR. Le jour où leurs médias ciblant les peuples de la région des Grands Lacs parleront de vrais et réels problèmes du Rwanda, et cesseront de vendre la fausse image de ce régime le plus répressif de l’Afrique, mais dénonceront ses dérives dictatoriales au moins comme ils le font pour des régimes beaucoup plus démocratiques et populaires que celui de Kagame (Burundi, RDC), alors l’on pourra dire enfin que peut-être l’Occident commence à revenir à la raison.
Mais ce n’est pas demain la veille!
Emmanuel Neretse
Le 01 octobre 2023
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