Pourquoi l’Afrique sera à nouveau divisée et colonisée

Histoire de l’Afrique en abrégé pendant 24 siècles passé, au cours du 21° et 22° siècle et au-delà.

 

L’union africaine est face à d’énormes et nombreux défis à relever, commençant par le défi de la tenue du 8° congrès international du panafricanisme mondial en 2025 à Addis-Abeba en Ethiopie pour la maitrise du développement de l’Afrique au siècle 2020-2120.

 

L’union africaine a été créée pour relever les défis politiques et économiques parmi lesquels le défi de construction de la capitale économique et culturelle de l’Afrique. A cet effet est proposée la création de cette indispensable infrastructure de développement économique, culturel et panafricain à Kigali-Muhanga au Rwanda.

 

     1°- Alerte des professeurs africains: le kenyan Patrick Lumumba et le centrafricain Jean François Akandji-Kombe : l’Afrique en voie de recolonisation et de bitcoinisation.

 

Le professeur kenyan Patrick Lumumba avertit: « l’Afrique est en voie d’être redivisée et recolonisée ». Le professeur centrafricain Jean-François Akandji-Kombe révèle que, dans les coulisses, les forces de recolonisation s’apprêtent à acheter et galvauder les états, pays et peuples africains qui seront réduits en objets d’opérations boursières au bénéfice des richissimes investisseurs en bitcoins (nouvelles monnaies virtuelles du capitalisme boursier).  D’aucuns pensent que l’Afrique en faillite est à redresser et à rentabiliser.

 

Cet avenir de l’Afrique à bitcoiniser, recoloniser et développer est préparé sous nos yeux, à notre insu, dans les bruits des guerres et conflits d’absurdes autodestruction, autodeshumanisation et autocolonisation africaines, auxquelles se sont livrées les mauvaises gouvernances africaines en charge de la gestion des indépendances africaines 1960-2024. Mal parties en 1960, les indépendances viennent d’aboutir à la faillite et au naufrage.

 

Comme cela est de règle dans la sphère du capitalisme, toute société en faillite disparait ou se fait acheter par d’autres forces de redressement et de rentabilité de l’entreprise.

 

Dans la vision du capitalisme mondial, l’Afrique et ses richesses immenses sont des biens rentabilisables au profit du monde entier.

 

L’Afrique globale est très riche mais c’est une société en faillite dont le sort est en cours d’être redéterminé: comme tout bien économique précieux, elle est soumise aux règles de bonne gestion par des forces anonymes.

 

Les avertissements des 2 professeurs sont lancés sur les réseaux sociaux mondiaux: le réseau mondial YouTube et le réseau africain la voix tv des grands lacs de l’ambassadeur Jean Marie Vianney Ndagijimana. L’Afrique au terme des 64 ans d’indépendances est perdante et est perdue pour les populations africaines condamnées au sort de pauvreté et de misère, de faims et de famines, de dénuement et de désespérance qui les poussent à fuir leurs pays et leur continent devenus hostiles à leur existence et inhospitaliers à leur vie, à leur dignité humaine.

 

La fuite des africains qui abandonnent les pays et le contient africains pour chercher refuge partout ailleurs (notamment en Europe) est une triste réalité d’actualité. Ils quittent sans retour leurs pays et leur continent dont les indépendances en faillite sont devenues des cas d’enfers sans espoir.

 

Face à cette situation, qui jusqu’à présent semble obscure et sans issue, il est impératif que l’Union Africaine se réveille et entreprenne d’organiser le 8° congrès international du panafricanisme mondial dans le sillage de l’historique organisation du congrès du panafricanisme tenu à Accra au Ghana en 1958 sous les auspices de l’illustre 1er leader africain panafricaniste Kwame Nkrumah., ancien président du Ghana. Celui-ci a relevé le défi de mettre en marche l’Afrique sur la voie d’accès aux indépendances africaines avec une vision d’unité africaine, de développement et de panafricanisme.

 

Il serait impardonnable que l’union africaine, face à la mise du panafricanisme dans l’oubliette des musées depuis 66ans (1958-2024), reste enfermée dans les chaines de l’impuissance. L’Union Africaine a le devoir de sauver l’Afrique du naufrage et sauver les africains de l’esclavage de toutes les puissances étrangères.

 

Toutes veulent la coloniser ou la recoloniser en partie ou en totalité, car « qui aura l’Afrique dominera le monde », tel l’a prédit Felix Houphouet Boigny, fondateur et ancien président de la Côte d’Ivoire.

 

L’Afrique est une proie juteuse pour tous les conquérants, pour les forces d’occident et d’orient, pour les puissances mondiales et moyennes de partout:  les Etats-Unis d’Amérique, l’Europe, la Russie, la Chine, la Turquie, la Corée, le Japon, l’Israël, le Brésil, l’Inde, l’Iran, le djihadisme…etc…

 

Il serait impensable que, ce qu’a pu faire le président Kwame Nkrumah pour accélérer la marche de l’Afrique vers les indépendances, soit impossible à l’Union Africaine pour redresser le continent, les pays, les états et les peuples africains vers l’avenir des prochains 100 ans d’émancipation et d’épanouissement.

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L’organisation de la tenue prochaine du 8° congres international du panafricanisme mondial sera l’initiation de cette œuvre.

 

2°- Appel à l’union africaine pour l’organisation de la tenue du 8° congres du panafricanisme en 2025 à Addis-Abeba en Ethiopie.

 

Il est demandé à l’Union Africaine d’entreprendre cette démarche de tenue du 8° congrès du panafricanisme pour reprendre en main la gestion du destin du continent et des peuples africains dans la perspective de permettre à l’Afrique d’assurer la maitrise du développement global menant l’Afrique à l’émancipation et à toutes les populations africaines à l’épanouissement sur le parcours des 100 ans: 2020-2120.

 

L’Union Africaine est-elle en capacité de vouloir relever ce défi qui, il y a 66 ans (1958-2024), a été relevé par le président Kwame Nkrumah?

Normalement cette entreprise réussie au président Kwame Nkrumah, dans les conditions difficiles d’alors, devrait réussir également à l’Union Africaine aujourd’hui, certes à la condition que cette institution panafricaine en ait la volonté, la capacité.

La non tenue de ce congrès serait dommageable pour le continent africain et pour les peuples africains dont l’avenir est en danger. L’éventuelle ratée de ce 8° congres du panafricanisme ne serait pas un drame. L’Afrique a connu des drames beaucoup plus graves tout au long de plus de deux millénaires de l’histoire du continent africain, qui n’a jamais appartenu aux africains au cours de plus de 2.000 ans (depuis le 2° siècle avant J-C jusqu’à présent: elle a appartenu aux romains, aux arabo-musulmans, aux européens). Des nouvelles conquêtes et nouvelles appartenances de l’Afrique aux étrangers se dessinent à l’horizon du proche avenir.

 

L’Afrique décolonisée est mondialisée.

 

​                       3°-L’Afrique sous domination et appartenance aux puissances étrangères dans le passé de plus de 2000 ans.
3-1°- au terme de plus de 100 ans de guerres puniques entre la puissance européenne de Rome et la puissance africaine de Carthage (guerres qui se sont déroulées entre 264 et 146 avant J-C), l’empire de Rome a conquis et dominé l’Afrique du Nord pendant 7 siècle. L’Afrique méditerranéenne fut alors une simple province de l’empire romain, déchu en 476 après J-C. Le reste de l’Afrique, l’Afrique subsaharienne, était, à l’époque, voué à la chasse des animaux féroces et la capture des noirs adultes et forts pour servir de jouets d’amusements des peuples romains dans les cirques de jeux et aux colisées, (notamment à l’historique colisée de Rome, capitale de l’ancien empire romain)

 

3-2°- Après la disparition de l’empire romain au 5° siècle, a surgi au 7° siècle une nouvelle civilisation conquérante: l’islam venu du moyen orient s’est emparé en un siècle des terres et territoires qui précédemment (jusqu’au 5°s.) appartenaient à l’empire de Rome.

 

La civilisation de l’islam a alors conquis et occupé l’Afrique méditerranéenne. Elle a voué le reste de l’Afrique à deux approches: la conversion des populations noires africaines à l’islam et la chasse des noirs perçus et réduits en objets meubles de commerce, en esclaves captures et commercialisés sur les marchés de l’esclavagisme en Asie. Cette tragédie africaine est l’un des pires fléaux historiques du continent africain. L’Afrique d’aujourd’hui s’efforce d’ignorer ce drame qui a pris fin à la colonisation européenne.

 

3°- Le fléau de la soumission de l’Afrique à l’esclavagisme européen a duré pendant 4 siècles, du 15° au 19° siècle. Il est advenu après la découverte des Amériques au 15° siècle. Les nouveaux européens émigrés dans ce nouveau continent conquis par l’Europe avaient besoin de la main d’œuvre pour labourer les terres, notamment pour la culture de cannes à sucres.  Il a été pensé que cette main d’ouvre pouvait être trouvé en Afrique ou sévissait déjà la capture arabo-musulmane des noirs vendus en esclaves en Asie. C’est ainsi que se développe alors le commerce esclavagiste triangulaire transatlantique Europe-Afrique-Amérique.

 

Du 15° au 19° siècle, les dirigeants africains de l’époque ont servi de relais cupides dans ce trafic d’esclaves noirs africains.

 

Pendant des millénaires l’Afrique a subi le triple crime esclavagiste. Le troisième crime esclavagiste était intérieur à l’Afrique et en Afrique depuis des millénaires. En effet, cette pratique criminelle était aussi courante par les africains contre leurs confrères. Les guerres ethniques entre tribus africaines amenaient les vainqueurs à capturer les vaincus et à en faire des esclaves domestiques. Cette tragédie domestique africaine a inspiré et encouragé les conquérants étrangers à ne pas avoir des scrupules. Ainsi l’Afrique noire et les populations noires se sont retrouvées dans leurs pièges: l’esclavagisme intérieur africain a nourri l’entreprise des esclavagismes musulman d’orient et chrétien d’occident

 

3-4°- La fin du 19° siècle a marqué la fin des deux fléaux d’esclavagismes des noirs par la civilisation arabo-musulmane et par le commerce esclavagiste triangulaire transatlantique régulé par le code noir de l’époque du roi français Louis xiv. Les deux esclavagismes multiséculaires ont pris fin à la suite de l’abolition de l’esclavagisme en Europe et en Amérique au 19° siècle. L’esclavagisme a été déclaré crime par les européens et les américains. Cette déclaration était l’engagement à lutter contre cette pratique barbare millénaire.

 

De cet engagement est né l’idée de coloniser l’Afrique. L’Europe décide alors de civiliser l’Afrique.

 

Le triple esclavagisme millénaire a pris donc fin au 19° siècle, remplacé par la colonisation.

 

Cette nouvelle approche de coloniser et dominer l’Afrique par l’Europe a été décrété le 26 février 1885, au terme de l’historique conférence européenne de Berlin en Allemagne, tenue entre les puissances européennes de novembre 1884 à février 1885. Cet évènement géopolitique européenne est connu sous l’appellation de « Conférence de Berlin de 1885 pour se répartir le gâteau Afrique ». La conférence de Berlin de 1885 a créé les pays africains à l’image des pays européens créés par le congrès de Vienne de 1815, après l’épopée des guerres de Napoléon (empereur français 1804-1815, issu de la révolution française, vaincu à Waterloo en Belgique et exilé à l’île de sainte Hélène où il est mort en 1821).

 

La colonisation de l’Afrique par l’Europe a duré 75 ans (1885-1960) pour formater l’Afrique à l’européenne et à l’occidentale. Les puissances européennes ont entrepris de conquérir, de chasser les occupants arabo-musulmans esclavagistes et d’établir les règles de colonisation et de gouvernances coloniales de l’Afrique.

 

La domination coloniale de l’Europe en Afrique a fini par aboutir à l’accès aux indépendances en 1960 à la suite de la décision prise par les puissances nouvelles, qui ont été vainqueurs de la 2° guerre mondiale1939-1945 (l’U.R.S.S. de Joseph Staline , les Etats-Unis d’Amérique de Franklin  Roosvelt, le Royaume-Uni de Winston Churchill, puissances qui ont gagné contre  l’Allemagne d’Adolph Hitler ) Cette décision est prise à la  conférence de Yalta en Ukraine, tenue du 04 au 11 février 1945 pour fixer les règles de gouvernance mondiale de l’après 2° guerre mondiale.

 

Ces puissances ont créé le nouveau monde :

 

  • L’Europe vaincue a été divisée en deux en 1945, sous la domination des Etats-Unis d’une part et de l’Union des Républiques socialistes soviétiques (l’U.R.S.S.) d’autre part
  • La décolonisation des pays africains et asiatiques jusqu’alors colonisés et dominés par l’Europe
  • La reconstruction de l’Europe bénéficiant du plan Marchal, devenue marché commune : communauté européenne puis communauté économique européenne ensuite union européenne et enfin l’Europe réunifiée à la suite de la chute du mur de Berlin advenue en novembre 1989, ce qui a mis fin à la guerre froide entre les deux puissances majeures de la planète: les Etats-Unis d’Amérique (ayant pour bras armé l’OTAN) et l’ U.R.S.S dont la Russie était leader (ayant pour bras armé le pacte de Varsovie)
  • La création de l’organisation des nations unies (O.N.U) qui rassemble tous les États et nations de la planète pour la coexistence pacifique entre toutes les nations et tous les peuples
  • La gestion de la paix mondiale par le conseil de sécurité, organe supérieure de l’O.N.U en charge de faire régner la coexistence pacifique entre les peuples au nom de la communauté internationale, soit au nom de toute l’humanité représentée au sein de l’O.N.U

 

3-5°- L’année 1960 a été marquée par l’accès des pays africains aux indépendances. Cet évènement majeur de mi-20° siècle a été accueilli par les peuples africains avec ferveur et réjouissances. Cependant, bien vite, les observateurs attentifs ont remarqué qu’il y avait problème.

 

L’observateur français René Dumont a publié en 1962 le livre intitulé: « l’Afrique est mal partie ». En effet, aussitôt les indépendances africaines acquises, elles sont soumises à l’épreuve des coups d’état qui ont affaibli les états africains, puis à l’épreuve des guerres et conflits armés de triple absurdité: d’autodestruction, d’autodeshumanisation et d’autocolonisation.

 

Ces épreuves ont couvert toute la période des six décennies d’indépendances africaines sous de mauvaises gouvernances africaines dominées par la recolonisation, sous le manteau de la décolonisation.

Au terme des 64 ans d’indépendances (1960-2024), l’Afrique est un continent en ruines et en faillite: il y règne les guerres et conflits armés, les violences et les crimes contre l’humanité africaine, la misère et la pauvreté des populations africaines, la faim et les famines, le sous-développement et l’ignorance, le chômage et le dénuement, la résurgence de l’esclavage et l’autolivraison des populations africaines de toutes conditions et de tous âges à la fuite à l’étranger (notamment vers l’Europe et le Moyen Orient) , loin  du continent et pays africains devenus hostiles à leur dignité humaine, à leur existence et à leur espoir de vivre en personnes humaines libres et dignes.

 

Cette marque de désespoir des populations africaines, contraire à la promesse d’épanouissement des peuples africains sous les drapeaux des indépendances, est d’actualité dans les tragédies de naufrages en méditerranée. Les tragédies des guerres africaines absurdes et des fuites désespérées des populations africaines sont les signes d’échecs collectifs des gouvernances africaines des indépendances. Les violences des dirigeants réduisent les peuples et le continent en impuissance. L’Afrique des indépendances est continent perdu.

 

3-6°- Face à cette situation dramatique, le professeur kenyan Patrick Lumumba lance un appel en toutes les langues: « l’Afrique affaiblie sera de nouveau divisée et recolonisée d’ici quelques 25 ans ». Cet appel public est lancé sur YouTube.

 

Se pose la question : »Que faire face à ce danger proche en Afrique? ». Il semble difficile voire impossible d’arrêter ce « tsunami » dont les dirigeants africains sont complices. Dans cette affaire géopolitique et géoéconomique, il y a complicité entre les acheteurs, investisseurs recolonisateurs, et les vendeurs, les dirigeants africains pris dans le double piège: l’argent et le pouvoir.  Là est « le talon d’Achille », déclare l’ambassadeur rwandais Jean Marie Vianney Ndagijimana à la radio tv la voix des grands lacs.

 

Le professeur centrafricain Jean François Akandji-Kimberly nous révèle que dans les coulisses, il se trame l’approche de mise en recolonisation du continent africain (riche en ressources dont ont besoin les pays industrialisés) sous la forme de bitconisation des états, pays et peuples africains. Les richissimes investisseurs et joueurs anonymes en bourses du capitalisme envisagent de s’offrir en achats et ventes anonymes des états, pays et peuples africains pour leur assurer le développement en les exploitant aux profits du capitalisme mondial (les investisseurs et joueurs en bourses anonymes sont des agents du monde entier.)

 

Ainsi le continent africain sera certes développé et même pacifié par ses nouveaux maitres anonymes, mais sous galvaudage sur toile de fond de bitcoinisation des états, pays et peuples africains réduits à objets d’achats et ventes en bourses. Des biens précieux acquis par accès aux indépendances disparaitront: la souveraineté des états et des pays africains et l’émancipation du continent africain s’évaporeront.

 

La dignité de l’Afrique est en perdition.

 

Dans ce jeu de bourselisation des états, il sera facile d’opérer la balkanisation des pays africains jugés trop vastes et difficiles à gérer par les investisseurs acquéreurs et vendeurs en bourses. La gestion des pays bourselisés se fera par des présidents-directeurs généraux africains choisis par les propriétaires investisseurs et soumis aux élections de façade pour faire croire à la démocratie, idéal politique né en Grèce antique et apparu en Afrique lors de l’accès aux indépendances.

 

Par la nouvelle approche de gestion de l’Afrique, le capitalisme vise la réussite de réorganisation de l’Afrique en états, pays et populations viables en développement dans la paix par des gouvernances de dirigeants africains sous contrôle des recolonisateurs anonymes. Le réajustement structurel de balkanisation de l’Afrique en dimensions des pays gérables et rentables se fera sans bruits, sans résistance, sans drames sauf le drame de la fonction du métier de gouvernances africaines comme le rappelle l’éditorialiste Gaspard Musabyimana.

 

Dans son interview avec son invité Jean Jacques Bosco, dans l’émission à la radio tv Inkingi bruxelloise en septembre 2022, tout est dit dans le titre en kinyarwanda: « umwuga w’ubuprezida muli afurika ni injyanamuntu » soit le métier de présidence en Afrique est dangereux. Le sort des présidents africains sera désormais meilleur. Depuis l’accès aux indépendances : »le métier de présidents africains est très dangereux pour eux ». Les futurs présidents seront mieux protégés : leur rôle et leur destin seront semblables à ceux des directeurs généraux employés par des propriétaires des sociétés industrielles et commerciales capitalistes. Leur métier sera juteux en or.

 

​              4°-proposition de tenue du prochain 8° congres international du panafricanisme mondial à Addis-Abeba en Ethiopie et proposition du projet de construction de la capitale africaine de l’économie et des sciences à Kigali-muhanga au Rwanda.

           

Il vient de se passer 64 ans d’indépendances 1960-2024, sous violences de « homo lupus homini » (l’homme est le cannibale féroce contre l’homme; il en est de même des africains: »niger africanus homo nigri africani lupus »).

 

Entre guerres et conflits armés, les gouvernances africaines ont fait des populations africaines la chair à canons.

 

Livré aux violences, le continent africain vient d’aboutir à la faillite globale: politique, économique, sociale, morale, humaine, culturelle, existentielle, psychologique, spirituelle, intellectuelle. L’Afrique a perdu le sens de la raison d’être de ses indépendances, elle est en naufrage avec ses populations condamnées à la désespérance.

 

L’Afrique est un grand capital, en voie d’être récupérée par des forces étrangères et anonymes de recadrage, de redressement et de rentabilisation capitalistique. Il s’agit des forces de mise en divisions de l’Afrique, le triomphe du capitalisme.

 

En moins d’un siècle et demi (1885-2024), l’Afrique vient de passer le cap de deux modèles de son existence: le modèle de colonisation européenne (1885-1960) et le modèle d’indépendances (1960-2022).

 

Elle est en transition vers l’expérimentation du troisième modèle de jeux et d’appartenance aux forces du capitalisme des richissimes investisseurs en bourses de monnaie virtuelle bitcoin.

 

Sous ce 3ème modèle, il est attendu de voir l’Afrique sortir du sous-développement, être accrochée à la paix et au développement dans le cadre du modèle international afro-asiatique: «la chinasiafrique », prédit par l’expert économiste français Jean-Joseph Boillot sur YouTube « l’Afrique trouvera son modèle en 2030 ». La chinasiafrique sera-t-elle modèle africain?

 

Ainsi l’avenir proche du continent africain sera: « l’Afrique aux asiatiques? ». Personne ne se rappelle du vieux slogan : « l’Afrique aux africains », vieux plagiat désuet de l’époque d’accès aux indépendances en 1960. Il est aujourd’hui oublié sauf par l’écrivain essayiste africaniste Antoine Glaser qui conclut toujours ses exposés par ce slogan.  Ce dernier rappelle ce dicton et le cite à chaque intervention de débats télévisés en France. Il insiste pour faire comprendre à la France qu’il n’y a plus de place pour elle dans le continent africain mondialisé. Il démontre que l’Afrique échappe à la France et à l’Europe car elle est conquise par d’autres puissances.

 

La Chine en quelques années ou plutôt ces deux derrniers décennies 2000-2024 a mis la France et l’Europe hors-jeu.

 

Le djihadisme, par les armes, a entrepris de faire de l’Afrique « la terre de l’islam ». Il est le bras combattant et conquérant du Moyen Orient arabo-musulman.

 

La France s’accroche et s’oppose à la conquête du djihadisme par les armes. Elle assure ainsi la sécurité de l’Europe : elle met en avant un risque de déstabilisation européenne à la suite de l’islamisation de l’Afrique.

 

La guerre entre l’Europe et le djihadisme est la continuité des guerres qui opposent l’Europe chrétienne et le Moyen Orient musulman depuis l’avènement de la civilisation de l’islam au 7° siècle, depuis 14 siècles (7°-21° siècle). La guerre du Mali et du Sahel s’inscrit dans ce rituel.

 

Un conquérant imprévu vient de se manifester: les richissimes investisseurs capitalistes joueurs en bourses se proposent de réduire le continent africain en objet de bitcoinisation, bourselisation, balkanisation, rentabilisation des états, pays et peules africains.

 

Ces conquérants sont des opérateurs économiques anonymes, ayant pour complices les dirigeants africains. La soif des richesses et de l’argent fait partie des mœurs des dirigeants africains de tous les temps. Les gouvernants africains de toutes les époques corrompus et corruptibles, sont habités par la cupidité qui entraine la corruption, talon d’Achille de l’Afrique

 

Les indépendances africaines ont été marquées par le scandale de corruption généralisée. Cette affaire africaine est documentée dans le rapport de l’O.N. U de 2016. Ce rapport a été porté à la connaissance de l’opinion publique mondiale en 2017, et officiellement à la connaissance des dirigeants africains en janvier 2018, à l’occasion de la tenue annuelle du sommet des chefs d’états africains de l’Union Africaine. Dans ce rapport devenu public, il est indiqué que, dans tous les états et pays africains, la corruption mine l’Afrique du haut jusqu’au bas de l’échelle, à l’exception de 2 états et pays: l’Ile Maurice et le Botswana.

 

Les conquérants de l’Afrique en armes d’argent n’auront pas de difficultés à devenir propriétaires du continent africain, des états, pays et peuples africains. Chaque futur propriétaire d’état veillera à le rentabiliser en l’accrochant à la paix pour s’assurer la rentabilité de sa mise.

 

Ceci est une des voies d’avenir et du destin du continent africain.

 

5°-La capitale politique: Addis-Abeba en Ethiopie, et la capitale économique et culturelle de l’Afrique:  Kigali-Muhanga au Rwanda.

 

 

L’Union Africaine a été créée pour mener l’Afrique vers l’unité, la renaissance et le panafricanisme (fraternité africaine entre les hommes et les peuples africains. Cette aspiration est un idéal).

 

L’Union Africaine est aujourd’hui face à la croisée des chemins: elle doit choisir entre la bitcoinisation boursière des états, pays et peuples africains ou se réveiller pour sauver l’Afrique des nouvelles divisions et reconquêtes qui l’attendent dans le cadre des nouveaux modèles de recolonisations et d’exploitations.

 

Je formule à son adresse la ferme proposition d’organiser le prochain 8° congres international du panafricanisme mondial en 2025, à Addis-Abeba en Ethiopie, capitale politique de l’Afrique depuis 1958. Lors de cet évènement serait aussi examiné la proposition de construire la capitale économique de l’Afrique et des hautes écoles, sources des sciences, connaissances et technologies des peuples africains.

 

Je suggère de réaliser ce projet de capitale panafricaine à Kigali-Muhanga au Rwanda, pays de la crête Congo-Nil marquant la frontière entre l’est et l’ouest du continent africain. Pays source du Nil, au cœur et carrefour du continent africain, le Rwanda a toutes les qualités pour abriter la capitale économique et culturelle panafricaine en charge d’assurer à l’Afrique l’avenir d’émancipation. La capitale panafricaine Kigali-Muhanga est à construire en séries d’indispensables infrastructures qui en feront un complexe métropolitain des économies et des sciences africaines. Son objectif sera de contribuer à l’avenir d’émancipation de l’Afrique et d’épanouissement de nos peuples africains dès ce siècle 21°.

 

Ce projet économique d’infrastructures panafricaines à Kigali-Muhanga au Rwanda et ses objectifs devraient constituer le fond des résolutions du 8° congrès du panafricanisme à adopter en 2025 et à mettre en œuvre au cours du siècle fondateur 2020-2120. Ce sera à la charge de l’institution de l’Union Africaine en charge de l’unité africaine, de la renaissance africaine et du panafricanisme, toutes 3 aspirations muselées.

 

                                                     Rukira Isidore Jean Baptiste,

                                                       Editorialiste Afrique.

 


 

Vidéo : Pourquoi l’Afrique sera à nouveau divisée et colonisée

 

 

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