Viol de femmes congolaises !: les militaires de Paul Kagame incriminés

sculpture baluba/sculpture du Mayumbe-musée du Congo

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Ce que je crois: Viol de femmes congolaises !

Par José Ntuba Odé Yikila, samedi 11 juin 2011
Depuis le début de la crise en RDC, plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme ont dénoncé, chiffres et preuves à l’appui, l’ampleur des viols et autres actes de violence commis sur les populations congolaises, essentiellement sur des femmes et des jeunes filles. 1.100, c’est le chiffre, officiellement connu aujourd’hui, des femmes et jeunes filles violées chaque jour dans ce pays que tout le monde considère comme une « République » et comme « Démocratique ». Des rapports, des reportages, des interviews, des témoignages, des documentaires ont été réalisés sur ce drame humain sans précédent. On parle de ces viols et autres actes barbares qui vont de la brutalité sexuelle à la mutilation des parties génitales féminines 

Les images qui attestent de ces actes innommables existent. Elles sont choquantes et insoutenables. On en parle l’espace d’un temps, puis, l’émotion suscitée sur le moment s’estompant, plus rien. Aucune suite, aucune arrestation, aucun procès pour les coupables. On attendra un autre rapport, un autre reportage, un, d’autres témoignages plus poignants encore.

Et le chiffre doublera ou triplera. Le monde entier l’accepte, mais ne supporte pas d’autres violences, condamnables bien sûr, mais de peu d’ampleur par rapport à ce qui sévit en RD Congo, et par l’Onu ou par l’Otan interposée, des interventions fusent. Nous en avons des exemples sous nos yeux : Tunisie, Egypte, Lubie, Côte-d’Ivoire, Syrie, Yémen … Rien de tel au Congo. Bizarre !

Or, s’il y a des viols et autres actes barbares, il y a non seulement des victimes, mais il y a forcément des coupables. Et c’est là que le bas blesse. On n’en désigne aucun, ou plutôt, une multitude, dans une mêlée, comme pour dire que tous participent à ces actes, y compris les congolais, et donc impossible d’incriminer tel ou tel. Drôle de façon de présenter les choses.

Chaque fois qu’une caméra passe dans le Kivu, on prend soin de nous parler de ces viols, mais, personne ne désigne véritablement le ou les responsables. Il y règne une sorte d’ « omerta » à laquelle même les victimes n’osent pas pointer du doigt leurs agresseurs.

Mais pendant ces tournages, on les voit dans les parages, fusils à l’épaule, ils rôdent, en tenue militaire. Et les victimes, déjà traumatisées, murmurent timidement « …les voilà, ils sont là-bas, en tenue militaire.. ».

Mais tenue de quelle armée? Ils vont même jusqu’à se servir dans les maisons de congolais, dans les poulaillers, dans les élevages. On dit « …ils viennent de là-bas », ils montrent d’où ils viennent. Sauf que personne n’ose dire clairement que « là-bas » où les doigts désignent, ce n’est pas le Congo !

Dans un décor de « flou artistique » volontairement implanté, on cite les Fardcs, les Maï-Maï, les « rebelles du CNDP, les FDLR, l’Armée du Seigneur » etc.…

Cette manière de présenter les choses, me semble-t-il, ajoute à la confusion et maintien captive la vérité. Il devient dès lors difficile de démêler le réel de l’arbitraire, le vrai du faux. Ainsi, l’impunité continue, le ou les responsables ne sont pas désignés. Personne n’est inquiété. Mais que se passe-t-il réellement sur le terrain ?

C’est cette question qui m’intéresse aujourd’hui et que je voudrais traiter et tenter, si faire se peut, de jeter un peu de lumière dans cette sombre affaire qui participe à la destruction de la « Force créatrice », pour reprendre une expression déjà entendue.

Des actes qui s’inscrivent dans une sorte de « plan diabolique » et dont les auteurs bénéficient d’une sorte de « blanc-seing » Depuis son accession à l’indépendance, jamais le Congo Zaïre, même dans les moments sombres de la dictature sous la deuxième république, n’a connu autant de violence. Et pourtant, ce n’est pas la première fois que le Congo se retrouve en guerre sur son territoire. Si l’on met de côté la guerre livrée par nos aînés pour conquérir notre indépendance, l’histoire du Congo, la vraie, nous montre que, de la sécession Katangaise, consécutive à la victoire du MNC de Patrice Emery LUMUMBA, menée par Moïse TSHOMBE, aux deux guerres du Shaba, jamais les militaires congolais ou Zaïrois, ne s’étaient livrés à des actes des viols d’une telle ampleur.

Et même quand on fouille plus avant, Il n’existe pas des traces qui démontrent que cette culture soit nôtre. La femme, au Congo, est appelée « maman ». Ce terme, dans la conscience de l’homme congolais, montre toute l’étendue du respect et de considération qu’il porte à la femme congolaise.

Il est tout de même troublant, que d’un seul coup, cet homme congolais, militaire soit-il, devienne bestial, barbare, meurtrier, au point de maltraiter la femme congolaise jusqu’à détruire ses capacités à procréer. Ca pose problème ! Car, bien que l’armée zaïroise se soit comportée en bourreau vis-à-vis du peuple sous la deuxième république, rarement on a entendu ni vu des actes de barbarie d’une telle ampleur sur le territoire national.

En 32 ans du pouvoir absolu de Mobutu, le pays était à peu près calme, il y régnait, malgré les conditions sociales difficiles et la peur qu’inspiraient les services de Mobutu, un calme et une communauté de vie qui, en aucune manière, ne pouvait laisser de place à une telle barbarie. On n’en a pas vu.

La confusion volontairement entretenue va jusqu’à, non seulement incriminer les Fardcs –De quelles Fardcs nous parle-t-on déjà?- mais aussi et surtout les Maï-Maï, assimilés à tort aux « Forces négatives ». C’est incompréhensible. Les « Fazs » ont bon être l’ennemi du peuple zaïrois, rien, alors rien ne démontre qu’elles aient eu un comportement de « violeurs ». Et quand on connaît l’histoire des Maï-Maï, on voit très bien qu’il y a une vraie volonté de nuire à la réputation de ces vaillants patriotes et de faire admettre que ces actes ne viennent pas d’ailleurs.

Non, les Maï-Maï ne sont ni des « miliciens », ni des « rebelles » au sens donné à tous ces groupuscules fabriqués de toutes pièces pour nuire à la RDC, ni des violeurs.

Pour ceux qui se donnent du mal à travestir l’histoire de la RDC, et qui se sont découvert une vraie passion dans ce domaine, ils sont loin du compte en pensant parvenir à rayer d’un seul trait l’histoire et le parcours de ces patriotes résistants que sont les Maï-Maï. N’eut été leur présence, il y a longtemps déjà que les visées expansionnistes de nos cupides et envieux voisins de l’est se seraient réalisées. Les Maï-Maï ne sont pas nés, comme tous ces autres groupes de malfaiteurs que je parlerai plus loin, dans la nuit du 29 octobre 1999 dans le Nord Kivu.

Les Maï-Maï ont existé avant cette date, et tout au long de son règne, Mobutu-qui se souviendra d’eux longtemps encore là où il est-, sait qu’ils l’ont combattu. Ceux qui parlent d’eux aujourd’hui en termes de « forces négatives », connaissent leur combat. C’est une réalité historique.

Ce n’est donc pas sérieux de parler d’eux en ces termes. L’objectif de l’existence même des Maï-Maï est connu, et jamais, ces vrais fils et filles du pays, ne se sont livré à des actes anti-patriotiques ni ne se sont retourné contre notre peuple. Ils sont nés, dans leur grande majorité, dans le Kivu et connaissent mieux que quiconque l’histoire de cette région qu’ils défendent depuis belle lurette. Comment et pourquoi deviendraient-ils, subitement, des violeurs de leurs propres mères, pères, filles, cousines, tantes, nièces ? Non, les Maï-Maï ne peuvent pas être assimilés aux assassins de notre peuple.

Ils ne sont pas responsables de ces viols, de cette brutalité, de cette violence. Et cette manière de faire ne se retrouve d’ailleurs pas dans nos mœurs. Le congolais a un grand respect pour la femme. N’en déplaise à certains. Ces viols doivent donc venir d’ailleurs et obéissent à une certaine volonté de nuire. Pour comprendre ce phénomène barbare, il faut retracer la trame des événements survenus dans la région depuis un certain nombre d’années. Car, le désordre qui s’observe dans la région des grands lacs et spécialement dans le Kivu congolais, n’a pas existé avant le 17 juillet 1994. Nonobstant quelques intrusions (pas très méchantes) des éleveurs rwandais en mal de pâturage (les « anyamulenges, terme qui jusque-là désignait les éleveurs de montagne et non une tribu congolaise) qui donnaient des tournis aux gendarmes zaïrois en charge de la garde des frontières à l’époque, il régnait un calme de morts.

La région était connue pour ses parcs, ses Lacs, son activité économique florissante, son paysage paradisiaque. Elle était surnommée « la suisse d’Afrique » !

Le tourisme était une activité rentable et rapportait beaucoup à l’économie de la région. Les viols et autres actes de barbarie n’existaient pas. Nos voisins rwandais, tutsis comme hutus, y vivaient dans le calme et n’avaient connu aucune brutalité de la part de zaïrois en général et de Maï-Maï en particulier. Pourtant, quelques tensions liées aux péripéties propres à la co-existence, comme on en trouve partout dans le monde, existaient.

Mais rien de grave. En aucun moment le gouvernement rwandais à l’époque ne s’était plaint d’éventuels viols de Maï-Maï ou des militaires congolais sur sa population immigrée gentiment accueillie sur le territoire zaïrois. Tout se passait bien. Puis, un jour, Juvénal HABYARIMANA, le président du Rwanda, est tué dans un attentat.

Le FPR, mouvement rebelle venu de l’Ouganda, essentiellement composé des tutsis, arrive au pouvoir, avec l’APR, sa branche armée. Et tout l’équilibre dans la région se trouva bousculée. Très vite, les hommes de KAGAME franchir les frontières du Zaïre, aux motifs qu’ils « pourchassaient leurs frères hutus responsables du génocide ».

Ils se livrèrent à des massacres à grande échelle sur le territoire congolais.

Des camps de réfugiés y furent même bombardés sur ordre de KAGAME. Il le clama sur la tribune de l’Onu à New York quelques mois auparavant « …Les camps de réfugiés installés au zaïre menacent la sécurité du Rwanda, disait-il sur la tribune de l’Onu à New York. Ils doivent être démantelés. Si rien n’est fait, il faut bien qu’un jour quelqu’un le fasse… ».

Et il passa aux actes. Au vu et au su de tous. La suite nous la connaissons, ses hommes se livrèrent à des massacres d’une ampleur et d’une violence telles, que les experts de l’Onu, dans leur rapport mapping rendu public en octobre 2010, parlent des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et de génocide sur le peuple congolais. Cette présence militaire rwandaise sur le territoire congolais fut longtemps cachée.

Des subterfuges de toutes sortes furent utilisés pour faire diversion. C’est ainsi que naquirent des mouvements terroristes qualifiés de « rébellion », avec pour objectif premier de chasser Mobutu du pouvoir, puis Laurent Désiré KABILA, cet ancien allié devenu encombrant, en vue de prendre le contrôle de la RDC. Ces mouvements terroristes se multiplieront et investiront l’est de la RDC.

Et les massacres et les violences commencèrent, puis, s’accentuèrent. Il n’y a jamais eu de rébellion au Congo. Pourtant on parle de « rébellion ». Pourquoi ?

Outre l’AFDL, ce conglomérat de bandits venus d’ailleurs et présenté à l’époque comme une force de « libération », le premier de ce groupe terroriste mis en place et qualifié de « rébellion congolaise », n’est autre que le RCD/GOMA.

A l’époque où il est mis en place, une marionnette congolaise fut portée à sa tête pour faire diversion. Les tutsis du RCD/GOMA sont tellement visibles par leur morphologie et leur dialecte que, la supercherie risquait de ne pas passer inaperçue.

Adolphe ONUSUMBA fut donc le « tintin » congolais qui fut porté au devant de la scène pour couvrir la présence des terroristes rwandais membres de ce groupe. Comme à leur habitude, ils lui font dire à la face du monde ce qu’eux pensent tout bas, lui font faire ce qu’eux voudraient que soit fait.

Il fut débarqué lors des premières manœuvres d’infiltration des institutions congolaises mises en place en Afrique du Sud, sous le code « dialogue Inter congolais » qui, par la suite, donnera naissance au cadre juridico-politique qui permit les premières infiltrations, qualifiées d’ « Accords de Sun City et de Pretoria ».

Azarias RUBERWA prit sa place, et avec stratégie, il fut porté à la vice-présidence de la République pour seconder son frère tutsi, un autre infiltré, « Joseph KABILA », de son vrai nom Hyppolite KANAMBE, dans la formule 1+4.

Tout le monde s’en souvient. Ce RCD-GOMA fut le premier mouvement terroriste d’émanation rwandaise à accomplir des actes de violence sur les congolais et les congolaises.

Puis, de Kigali, KAGAME Paul, qui est le concepteur et le stratège de tout ceci, parviendra à faire admettre et à enraciner ce mouvement terroriste dans le paysage politique congolais. Il est devenu un parti politique à part entière dans le paysage politique congolais. Incroyable !

Ruberwa AZARIAS y est tapis, il est presque oublié. Il est considéré comme un congolais et jouit d’une certaine « respectabilité » à certains endroits. Dans le milieu des « églisettes de sommeil » qui perlent le paysage spirituel congolais, il est même considéré comme un « prophète ». Bien avant son arrestation, Jean-Pierre BEMBA GOMBO, président du MLC, s’est même permis d’assister à un culte, avec sa femme –les images existent-, où Ruberwa AZARIAS officiait comme prophète ! Ce boulot d’infiltration du RCD/GOMA une fois accompli, il fallait au Rwanda un autre mouvement terroriste pour continuer à maintenir le désordre à l’est.

Laurent NKUNDA-A-BATWARE fut créé avec le CNDP comme cadre terroriste qui lui servira de fer de lance pour ses actions.

A celui-ci, on affublera le titre de « Général dissident » de l’armée congolaise. Le voici donc congolais par un tour de passe-passe. L’homme est en réalité un rwandais pur jus ! C’est lui qui va faire encore plus mal aux congolais.

Sous son commandement, les viols, les massacres (des congolais enterrés vivants, d’autres jetés vifs dans des fosses sceptiques, d’autres encore brûlés vifs…) prirent de l’ampleur. Le dépeuplement des villes et villages congolais et les colonies de peuplement se mirent en place avec une rapidité incroyable.

Tout se passe sous l’œil amusé de l’Onu, alias MONUC, devenu par la suite MONUSCO.

Laurent NKUNDA-A-BATWARE, l’homme qui fera danser le soi-disant médiateur OBASANDJO sur le territoire où ces massacres sont commis, a tellement massacré [plus de cinq millions], que son action deviendra trop visible et donc gênante.

Pour le faire oublier, il fut mis en « réserve » par KAGAME Paul, le commandant suprême. Et Bosco NTANGANDA prit sa place, avec un autre mouvement terroriste. C’est lui qui continue l’affaire. Et Jules MUTEBUSI lui apporte en douce l’appui nécessaire dont il a besoin. Le CNDP est à son tour enraciné dans le paysage politique congolais.

Il est devenu un parti politique ! Une alliance est même envisagée avec le PPRD, parti « présidentiel ». Ce que je dis ici s’observe à l’œil nu. Sauf si on ne veut pas le voir. C’est tout simplement pour ne pas faire apparaître clairement l’action du FPR-APR, donc l’action que mènent les militaires Rwandais au Congo, que les Fardcs et les Maï-Maï sont associés à cette barbarie. Et les congolais ignorants consentent ! Mais rappelez-vous d’où nous venons et qui sommes-nous ! Où avez-vous vu, depuis que vous êtes nés et grandis au Congo, un congolais zaïrois prendre une machette pour tuer d’autres congolais ?

Où avez-vous vu des militaires congolais se livrer aux viols de nos mères, nos grands-mères, nos tantes, nos sœurs, nos cousines ? Même au plus fort de la dictature Mobutiste, on n’a jamais vu des choses pareilles. Comment voulez-vous que des patriotes Maï-Maï se livrent à pareils actes aujourd’hui ?

Rappelez-vous que par la force des armes, des gens se sont proclamés de la nationalité congolaise et ont été déversés dans ce qu’ils appellent aujourd’hui « les FARDCS » lors du mixage et de brassage, et sont considérés comme des militaires congolais.

Mais dans quel pays au monde avez-vous vu des gens prendre des armes pour acquérir une nationalité ? Tout ceci devrait vous mettre la puce à l’oreille. Ne l’avez-vous pas observé peut-être, ces militaires rwandais dits « congolais rwandophones » n’obéissent qu’à leurs chefs (Laurent NKUNDA, Bosco NTANGANDA, Jules MUTEBUSI, James KABAREBE etc.…) et n’acceptent jamais une affectation sur une autre zone géographique du Congo. Ils restent tous à l’endroit où ils ont été « mixés » ou « brassés », c’est-à-dire au Kivu ! Les journalistes étrangers, les organismes internationaux de défense des droits de l’Homme, les observateurs indépendants, les contingents de casques bleu de la Monusco, tous savent ce qui se passe au Kivu en particulier et au Congo en général.

Ils savent qui viole et qui tue les congolais. Ces viols et tous ces actes de violence ne sont pas l’œuvre de congolais. Je l’ai dit au début.

Ces viols, ces massacres, ce dépeuplement, ces colonies de peuplement qui se mettent en place sous le code « retour des réfugiés », (comme si les congolais se réfugient au Rwanda quand il y a un petit souci au Congo), ne sont pas un effet du hasard. Ils obéissent à une volonté clairement affichée et longtemps clamée. Il suffit de fouiller un peu, de chercher à comprendre et on saura. Tenez : quand il accepte la mission qui lui est confiée par les anglo-saxons (USA et Grande-Bretagne) d’occuper le Congo et d’assiéger le Kivu, entre autres exigences, KAGAME Paul avait demandé à ses mentors « qu’une partie de son armée soit déversée dans l’armée congolaise ». Histoire de la casser et de la fragiliser de l’intérieur.

Ainsi, des jeunes désoeuvrés rwandais et d’autres frères tutsis du Burundi, de l’Ouganda et de la Tanzanie, recrutés de gré ou de force et formés dans des camps basés au Rwanda et en Ouganda, se retrouvent dans ce qu’on appelle aujourd’hui les « Fardcs ». Des corps étrangers habillés en tenue de ce qu’on veut montrer au monde aujourd’hui comme étant l’armée congolaise. Certains d’entre eux ne parlent même pas français.

Juste l’anglais et le Kinyarwanda. Ne venez pas leur parler le lingala ou autres langues vernaculaires du Congo. Voilà pourquoi ils ne peuvent d’ailleurs pas être affectés ailleurs. Ils seront perdus et repérés tout de suite. En réalité, le Congo, aussi paradoxale que cela puisse paraître, n’a pas d’armée. La formation de l’armée congolaise était l’un de cinq préalables des accords dits de « Sun City ».

Ces accords qui devraient être mis en application avant l’organisation des élections en RD Congo, n’ont jamais été respectés. Les tripatouilleurs ont lancé le Congo dans le processus électoral en 2006 alors que le pays est en pleine occupation et subit des incursions à volonté des armées régulières du Rwanda et de l’Ouganda. De ces incursions, le Congo, sans armée, ne peut rien faire. Ni défendre son territoire ni défendre sa population ni défendre ses innombrables et variées ressources naturelles. Ne le savez-vous pas ? Voilà un soi-disant président de la République « élu » et qui arrive au pouvoir dans un pays passoire aux frontières poreuses dans lequel les voisins viennent tuer, violer, piller et s’installer à volonté, et qui, en lieu et place de se soucier de garantir l’intégrité, l’indépendance et la souveraineté de son pays, en mettant en place une forte armée qui soit dissuasive, le voilà qui commence par établir une liste de 900 officiers et sous-officiers des ex-fazs à mettre à la retraite !

Faut-il un dessin pour comprendre ? A défaut de les mettre en retraite, puisque la manœuvre a été dénoncée en temps réel, il les tue tout simplement. Par empoisonnement et par balles.

Cette entreprise ne date pas d’aujourd’hui.

C’était déjà sa mission lorsqu’il fut Chef d’Etat major de l’Armée de terre. Lui et ses frères rwandais savent que si le Congo se dote d’une vraie armée, le pays sera du jour au lendemain pacifié et le Rwanda aura de gros soucis à se faire.

Il n’est pas difficile que vous vous autorisiez, à la lumière d’un examen approfondi de la situation, avec des questions que nous soulevons, un autre regard et une relecture des informations et de la présentation des choses qu’on vous sert.

Ces viols et ces crimes de guerre, ce crime contre l’humanité, ce génocide contre les congolais, tous ces actes, ne peuvent être que l’œuvre des barbares qui, depuis leur arrivée au pouvoir le 17 juillet 1994, font hoqueter le Congo.

Cette situation bénéficie d’une cécité collective suscitée grâce à d’efficaces relais et mécanismes mis en place depuis l’invasion du territoire congolais. Les puissants médias du monde étant associés à la défense de la cause tutsie, toute l’information sur le Congo est biaisée, manipulée, dénaturée, falsifiée.

Un jour, lorsque les congolais auront libéré leur patrie, et que l’histoire aura déchiré le voile des manipulations, elle rangera ces barbares dans la catégorie des monstres sanguinaires. Et là, ils seront clairement identifiés.

José Ntuba Odé Yikila
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