Quel est l’avenir de l’Afrique face aux pillards, exterminateurs occidentaux ?

Le texte qui suit a été présenté par le professeur Pierre Claver Mupendana au Forum économique Russie-Afrique qui s’est tenu à St Petersburg du 26 au 29 juillet 2023.

 

Pauvre Afrique ! Malheureuse Afrique ! Notre Mère Afrique ! Qu’es-tu devenue ? Que deviendrais-tu si nous ne prenions pas conscience aujourd’hui ?

 

  1. Toute son existence, elle a connu la traite arabo-musulmane au 7ème siècle, le colonialisme, la traite négrière transatlantique, des exterminations de ses  peuples sous forme de ce que nous appelons aujourd’hui génocide, mais en toute réalité, qui est pire. Nous devons en chercher une autre dénomination. Ses ressources naturelles pillées ont servi à développer ces occidentaux. Sa culture détruite, sa religion déformée pour en faire une arme de cannibalisme, de concupiscence effrénée dans le sens le plus négatif de ce mot, de sauvagerie couchée en toute pièce …

 

  1. Et tout cela a fait oublier cette Afrique qui est le berceau de l’humanité, le creuset de la beauté et de la bonté, un asile pour tous les peuples, un havre de paix, une source intarissable de la science, une arche du respect des droits de l’homme, un grainier de toutes les richesses tant morales que matérielles. Cette Afrique a été et restera pour toujours la quintessence de la grandeur de l’Homme. Les enfants de cette Afrique ne coucheront jamais avec leurs chiens. Jamais tes fils entre eux, ou tes filles entre elles, ne se béquetteront ni ne se bécoteront, ne se déshumaniseront. Vous l’avez suivi tout dernièrement : les moralistes dépravés s’en sont pris à un Président africain pour avoir fait voter une loi condamnant l’homosexualité, la « gay-folie dans son pays ». Dites-moi, Notre Frère de combat  et  protecteur de la famille humaine, allons-nous le laisser sur le champ de bataille contre cette immoralité, cette dépravation des mœurs naturellement humains ? Peuple russe, soyez fiers d’être dirigé par un garçon si intelligent, si intègre, de bonne moralité. Il fait la dignité de ceux qui se reconnaissent encore de cette Humanité naturelle et non encore souillée. Chers frères Russes et Africains, que mérite-t-il de nous ? Des ovations, Non !

Chers amis, chers frères, 

  1. Alors que les Occidentaux s’échinaient lors de la Conférence de Berlin 1884-1885 pour dépecer l’Afrique, l’Afrique et la Russie scellait leur lien de fraternité en donnant la vie à Pouchkine. Un noble rejeton qui a grandi très épanoui en Russie, qui n’a jamais été maltraité comme le font les Occidentaux pour des enfants nés de Noirs et des Blancs. Au même moment, les Allemands s’entrainaient à exterminer les peuples en massacrant hideusement les Herero par les armes, le poison jeté dans toutes les eaux Namibiennes et les refouler dans le désert de Kalahari. Cet entrainement finira par s’appliquer sur les Juifs. Les Britanniques, quant à eux, s’occupaient à commettre l’opprobre en détruisant la Nation acadienne par la déportation, les Aborigènes australiens et de la Tasmanie avec la main de John Cook ; les Boéthouks du Canada, les Noirs Américains… Celui qui s’est érigé chantre de la déclaration des droits de l’homme participaient aussi à l’extermination des Amérindiens, des Négro-Africains. Les Belges à leur tour s’enfonçaient profondément dans la pratique exterminatrice au Congo Léopoldien. Pourtant un allié de taille de ces ignominies d’extermination des peuples se façonnait. Pendant cette même période, le Rwanda dirigé par les Tutsi inaugurait son 3ème génocide de Rucunshu après l’extermination des Ababanda du Royaume de Nduga  et celui des Bahima du Nkole. Ainsi, le groupe des grands spécialistes de l’extermination des Peuples venait de se constituer. Ce que le monde ignore, c’est que le Rwanda est l’unique Pays au monde à avoir inventé le synonyme de Génocide. Pourquoi même Lemkin a-t-il perdu son temps à inventer un nouveau vocable alors que les Tutsi Rwandais en disposaient depuis des siècles : ITSEMBATSEMBA. Si le mot existe, c’est normal qu’un fait de cette nature préexiste. On ne peut pas créer une dénomination de quelque chose qui n’existe pas !  Encore une fois l’ex-URSS a brillé par la grandeur de l’humanisme de son Peuple et a broyé cette machine génocidaire occidentale. Encore une fois bravo au Peuple Russe et ses dirigeants. Bravo à ces Africains qui ont façonné avec lui le socle de la victoire sur le Nazisme. Chers frères Russes et Africains,  nous partageons et servons la même cause : LE COMBAT CONTRE L’INHUMANITE SUR LA TERRE DES HOMMES!

Chers frères Russes, le destin  nous a unis,

  1. Le Mouvement Indépendantiste en Afrique s’amorce dans les débuts des 50. L’Egypte de Nasser, le Ghana de N’Kwameh N’Kruma, le Soudan devenu Mali de Modibo Keita, le Congo Kinshasa de Patrice Emery Lumumba, et bien d’autres conquièrent leur souveraineté et leur indépendance… Les Etats Occidentaux ne voulaient pas que l’Afrique principalement accède à l’Indépendance. La France, les Etats-Unies d’Amérique, l’Angleterre, et la Belgique useront de tous les moyens pour étouffer dans l’œuf la souveraineté de nouveaux Etats. Patrice Emery Lumumba est atrocement assassiné. Les réfugiés rwandais Tutsi étaient associés à ce crapuleux crime. Le Président Ghanéen est empoisonné et mourra en Roumanie… L’Ex-URSS soutenues par  les Pays non alignés initie la  résolution sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. Une résolution 1514 (XV) est adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 14 décembre 1960. Cela n’a pas empêché les impérialistes occidentaux d’user de tous les subterfuges pour saper la quiétude des peuples africains mais et surtout, à piller leurs ressources naturelles. Grâce à la témérité de l’Union Soviétique, une autre résolution condamnant le pillage du patrimoine des jeunes Etats indépendants est adopté. La Résolution 1803 (XVII) va confirmer la souveraineté permanente  des Etats sur leurs ressources naturelles. Qui peut oser nier le bienfondé des relations d’amitiés et de coopération gagnant-gagnant que la Fédération de Russie et l’Afrique veulent renforcer ?

 

  1. L’Afrique des Grands Lacs, à cause de ses richesses, à cause de ses fils et filles intellectuellement et physiquement solides, a toujours été le ventre mou de l’Afrique, parce qu’un groupe ethnique y est devenu un pion de l’impérialisme, de la recolonisation de l’Afrique.  Cette région est devenue le bastion des actes d’extermination des peuples, de la commission cyclique des génocides. Avec la complicité des Puissances occidentales, l’Afrique des Grands Lacs va connaitre au moins sept génocides depuis 1960 et plusieurs assassinats politiques de chefs de gouvernement et chefs d’Etat.

 

  1. En 1959, une tentative de génocide a eu lieu au Rwanda. Le 1er Novembre 1959, les autorités monarchiques décident de museler à tout jamais les indépendantistes et antimonarchistes Hutu. Pour ce faire, il s’en prend au Leader Hutu ? La majorité populaire hutu réagit dans un sursaut et contrecarre le plan machiavélique dressé contre eux visant à éliminer tous les leaders Hutu. Plus d’une dizaine avaient déjà été assassinés. Les agressés Hutu, dans cette action de légitime défense se défont du pouvoir génocidaire Tutsi par une révolution sociale. Pour faire justifier ce bouleversement, les déchus orchestrent une manipulation des faits et tentent d’inverser les rôles en qualifiant les Hutu de génocidaire et les Tutsi de victimes. Seuls les niais auraient pu l’admettre. Disons-nous la vérité, quand vous attaquez le premier, ne devez-vous pas endosser toutes les conséquences de votre action ? Celui-ci n’a été qu’une goutte qui a fait déborder le vase. Les Hutu n’ayant pas planifié, ni ourdi, ni financé l’achat des armes, voire ni attaqué qui que ce soit, que fallait- il leur reprocher ? Vous comprenez qu’ils voulaient manipuler ce concept en leur faveur.

 

  1. Sitôt déchus, ils trouveront leur terre d’asile au Burundi, au Congo, en Ouganda et en Tanzanie. Ils commencent à verser le sang dans ces pays limitrophes du Rwanda. En 1961, le Prince Louis Rwagasore, Premier Ministre du Burundi, est assassiné par les réfugiés rwandais, pourtant frères de sang. En 1960-1961, ils ont participé, avec les Français, les Belges, Les Britanniques et les Américains aux actes de déstabilisation du Congo, et l’assassinat du 1er Ministre Emery Patrice Lumumba. Depuis lors, l’alliance anti-congolaise a été créée. Elle se maintien jusqu’aujourd’hui. En 1962, ils publient un pamphlet raciste et génocidaire de 19 commandements pour tout Tutsi dénommé « Les 19 commandements du Plan de Colonisation TUTSI en République du Congo et dans le Région des Grands Lacs du 06 Août 1962 ». Ce document vise la soumission absolue des cadres et fonctionnaires Bantous. En 1964, ils organisent au Congo, la guerre dite de Kanyarwanda et avait programmé de créer un autre Rwanda au Congo. En 1965, le Premier Ministre Hutu, Pierre Ngandandumwe est assassiné par un réfugié Tutsi, Muyenzi Gonçalves, qui travaillait à l’Ambassade des USA. Tel était le prélude aux grands génocides qui vont s’abattre sur l’Afrique des Grands Lacs.

 

  1. En 1965-1967, les Tutsi Burundais et les Tutsi Rwandais ont organisé le premier génocide des Hutu encadré par les Réfugiés rwandais tutsi. Michel Micombero et son Secrétaire d’Etat chargé de la Justice en ont été les commanditaires et les Chefs d’orchestre. En 1972, deuxième génocide des Hutu au Burundi sous la direction du Colonel Jean-Baptiste Bagaza. Les Tutsi Rwandais font partie des exécutants et à certains endroits, ce sont eux qui commandent. En 1986-1987, Troisième génocide des Hutu à Ntega Marangara sous le  Haut Patronage Pierre Buyoya. Ce qui est drôle, les Nations Unies ont mené des enquêtes, ont confirmé qu’il y a eu bel et bien le génocide. Mais aucune mesure n’a été faite. Pourquoi ? Les Tutsi Rwandais alliés fidèles des Américains, des Français et des Britanniques, tous trois membres du Conseil de Sécurité, pouvaient-ils accepter que des sanctions soient prises contre eux ? Voilà le nœud du mal inter lacustre…

 

  1. En 1986, les Baganda (Bantu) connaîtront également un génocide par la NRA composée et commandée par les Tutsi Rwandais. Pendant cette même période, le Major Paul Kagame chargé du renseignement militaire dans la NRA, s’occupe de l’extermination horriblement des Acholi dans le Nord de l’Ouganda. Museveni le faisait sous la bénédiction des Etats-Unis, de la Grande Bretagne, de la France, des Pays Scandinaves et des Pays-Bas. Ainsi, trois Pays de Grands Lacs venaient d’être aguerris à la commission du génocide.

 

  1. Le moment de reconquérir le Rwanda perdu en 1959 était arrivé. Le Rwanda Pourquoi ? Tout le monde savait que tant qu’on n’aura pas anéanti ce peuple, le Congo et l’Afrique des Grands Lacs seront indomptables. Voilà pourquoi il s’imposait de les exterminer. En 1990, le complot commun des Etats-Unis d’Amérique, de la Grande Bretagne, de la Belgique, du Canada et de l’Ouganda est mis en exécution. L’ex-Président de la République Unie de Tanzanie, Julius Nyerere et le Chef rebelle John Garang du Sud Soudan se sont associés à ce plan. Au cours de longues négociations entre les acteurs ci-haut cités, le Rwanda a été envahi le premier octobre 1990. Je parle bien d’une invasion. A la BBC, VOA, la France 24, ainsi que dans les médias occidentaux, au même moment, l’on annonce de la rentrée des réfugiés rwandais dans leur pays, on parle d’une rébellion qui est née au Rwanda, d’une guerre civile qui vient d’éclater au Rwanda…, tout sauf agression. Personne n’évoque que le Rwanda est victime d’une invasion. Tout est commenté en France, en Belgique, sur la BBC et la BOA comme une partie de match de football. Les Nations Unies n’en disent rien… Bref, on comprend que le monde occidental était impliqué dans ce coup.

 

  1. Le Rwanda a été victime d’une invasion. L’envahisseur est bien connu, mais pas dénoncé. L’Ouganda a bel et bien commis un crime d’agression contre la République Rwandaise :
  2. L’Ouganda a équipé et financé le groupe armé du FPR, la NRA/APR. Il y a une évidence crédible que Le Gouvernement ougandais a permis à l’APR de déplacer des armes, des approvisionnements logistiques et des troupes à travers le sol ougandais et a donné une aide militaire directe à l’APR sous forme d’armes, de munitions et d’équipements militaires»
  3. L’Ouganda a prêté son concours à l’organisation, à la coordination et à la planification d’ensemble des activités militaires de la NRA/APR. La guerre contre le Rwanda a été préparée en Ouganda. Ce pays constituait donc la clé de l’agression contre le Rwanda.
  4. Dans la conduite de la guerre, le président Museveni intervenait dans la nomination des chefs de guerre. Ainsi, à la mort de Fred Rwigema, Kagame, qui avait reçu une bourse d’études dans le cadre de la coopération militaire entre l’Ouganda et les USA, fut rappelé. Il fut nommé par Museveni commandant en chef des forces qui perpétraient l’agression contre le Rwanda.

 

  1. Sur base de ces éléments, il est clair et net que l’Ouganda exerçait un contrôle global sur le « groupe militaire agresseur» connu sous le nom de « Armée Patriotique Rwandais » (APR). Tous les critères pour établir ce contrôle sont réunis et impliquent sa responsabilité internationale :

 

  1. L’Ouganda étant membre de l’Organisation des Nations unies, il a le devoir de respecter les principes qui régissent cette organisation. En attaquant le Rwanda, il a posé un acte qui constitue une « rupture de la paix » et « un acte d’agression », selon l’esprit et la lettre de l’article 39 de la Charte des Nations unies. Il a également foulé aux pieds les principes de la charte de l’Organisation de l’Unité africaine qui, dans son article 3, consacre entre autres les principes suivants : la non-ingérence dans les affaires intérieures des États ; le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de chaque État et la condamnation sans réserve des activités subversives exercées par des États voisins ou tout autre État.
  2. Sur le plan juridique, l’attaque du Rwanda par des éléments de l’Armée régulière de l’Ouganda constitue donc un acte d’agression tel que défini par le Droit International contemporain. « L’agression n’est-elle pas l’emploi de la force armée par un État contre la souveraineté, l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique d’un État ou de toute autre manière incompatible avec la Charte des Nations unies » ?
  3. Un autre fait incrimine l’Ouganda dans la guerre d’agression contre le Rwanda. Les agresseurs du Rwanda étaient membres de l’armée régulière de l’Ouganda, la National Resistance Army. Sans fourniture d’armes, de logistique, de troupes, ni d’entraînement par l’Ouganda, l’agression n’aurait pas eu lieu.
  4. Comme « tout recours à la guerre, n’importe quel genre de guerre signifie un recours à des moyens qui sont criminels par définition », la guerre d’agression, elle, est plus qu’un crime. Elle est un condensé de tous les crimes internationaux. «Le fait de déclencher une guerre d’agression n’est pas seulement un crime international ; il est le crime international suprême qui se distingue des autres crimes de guerre seulement en ce sens qu’il renferme tout le mal accumulé de l’ensemble ».

 

  1. Sur fond de ce crime d’agression, d’autres crimes graves du Droit international ont été commises. Des crimes de guerre ont été commis puisque les populations civiles ont subi des assassinats, de mauvais traitements ou des déportations pour les travaux forcés ou pour tout autre but, les prisonniers de guerre, soit ont été assassinés, soit ont connu de mauvais traitements. On a assisté à un  pillage des biens publics ou privés vers l’Ouganda, à la destruction sans motifs des ponts, des infrastructures publiques…
  2. Des crimes contre l’Humanité ont été répertoriés, tel que la violation des règles de Droit International, sanctionnées pénalement, et consistant dans des actes tels que l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout acte inhumain commis contre toutes les populations civiles avant ou pendant la guerre ou bien des persécutions pour des motifs politiques, ethniques, nationaux, raciaux ou religieux. On en a rencontré qui ont été forcés à transporter les armes et munitions… Des Hutu, parce qu’ils le sont, ont été maltraités, massacrés. Beaucoup de Hutu ont été tués parce qu’ils appartenaient à l’ethnie des Hutu, des mères hutu ont été éventrés ; on a vu des bébés hutu dont les têtes étaient fracassées, des mamans mortes sur des pieux introduites dans leur organe génital, des hommes hutu émasculés. Ces actes étaient constitutifs de crime génocide, mais personnes n’en a parlé. Les organismes internationaux ne les ont pas dénoncés. Pire encore ces crimes étaient endossés à la partie gouvernementale qui, en fait, n’était qu’en légitime défense.

 

  1. Depuis le 1er octobre jusqu’en décembre 1994, la NRA/APR a exterminé les populations d’ethnie hutu dans tout le Nord du Rwanda, a provoqué la fuite des rescapés vers le centre du Pays en s’amassant dans des camps de déplacés de guerre. Tout le temps, ces camps de déplacés étaient pilonnés aveuglement et sans pitié par l’artillerie lourde. Au Sud du pays un camp de déplacés a été rasé à Kibeho sous l’œil vigilant de la communauté internationale. Les Australiens (génocidaires de grande renommée) y assistaient en tant que membre des Forces de Maintien des Nations Unies.

 

  1. Pourtant, des juristes de renommée internationale se sont perdus dans une manipulation futile des concepts, des faits pourtant clairement compréhensibles dans le but de camoufler la participation des Grandes Puissances dans la commission du ce crime et de cacher les visées hégémoniques, néocolonialistes et expansionnistes des Puissances occidentales et de l’Ouganda qui veulent à tout prix dominer toute l’Afrique des Grands Lacs.

 

  1. Ces Juristes mandatés par le Conseil de Sécurité des Nations Unies et par la Commission des Nations Unies pour les Droits de l’Homme n’ont fait que confirmer ce qui qui avait été décidé par les Nations Unies : Les Hutu ont commis un génocide contre les Tutsi. Avant que cela ne soit confirmé par le rapport des enquêteurs, un TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL POUR LE RWANDA avait été créé par le Conseil de SECURITE. Les ténors de cette création étaient les Représentants des USA, de la Grande Bretagne et ceux de la France. Que pouvaient faire la Chine et la Russie dans cette situation marquée par la haute trahison ?

 

  1. Pour créer le Tribunal Pénal International pour le Rwanda, le Conseil de sécurité a été poussé par l’existence de violations du Droit international humanitaire, la nécessité de mettre en place un Tribunal pour compléter le système judiciaire rwandais et l’ingérence humanitaire. La création des Tribunaux internationaux a été rendue effective par la responsabilité de certains initiateurs du TPIR dans la prise du pouvoir par le FPR et dans le drame rwandais, l’influence des sponsors du FPR dans la conception, la création et la mise en place du TPIR et le souci de se fabriquer un bouc-émissaire en vue de cacher leur forfait dans les génocides rwandais.

 

  1. Malgré tout le décor manipulateur qui enjolivait sa publicité, il est regrettable de constater son cuisant échec. Beaucoup d’observateurs se demandent si la création du TPIR n’a pas été plus nuisible que bénéfique pour la justice et pour la réconciliation des rwandais au nom duquel il avait été réclamé avec insistance. Ce TPIR a-t-il répondu à l’attente de la communauté internationale et, encore moins, à celle des Rwandais appartenant à l’ethnie Hutu ? Le Tribunal a été exhibé comme complice du régime du FPR dans sa volonté d’exterminer les leaders Hutu. C’était avec raison ! Plusieurs faits le confirment : 1) dénigrement par le Procureur, dans la partie historique de ses actes d’accusations, de la Révolution sociale conduite par les Hutu en 1959 et interprétation partisane de ses causes; 2) justification des guerres de reconquête du pouvoir par la minorité Tutsi, y compris la guerre dite d’octobre initiée par le FPR en 1990 et qui est à l’origine du drame rwandais ; 3) culpabilisation collective et exclusive des Hutu ; 4) minimisation ou occultation des crimes du FPR et refus d’enquête exhaustive et impartiale sur ces crimes; 5) refus d’enquête sur l’assassinat du Président Habyarimana imputé d’office à ceux que le Procureur et les Juges du TPIR appellent « extrémistes Hutu » ; 6) arrestations et jugement, sur base de prémisses partisanes, des seuls membres de l’élite Hutu ; 7) condamnation de ces élites Hutu à la peine maximale (perpétuité) ou à de trop lourdes peines de prison ; 8) immunité garantie à l’élite Tutsi ; 9) collaboration avec cette dernière dans la persécution et la traque des Hutu partout où ils sont. En fait, ce Tribunal a été incapable de mener des procès justes et impartiaux.

 

  1. La création de ce Tribunal n’a pas permis de ramener la paix au Rwanda. Plusieurs massacres systématiques dirigés contre les populations hutues ont été commis par le régime du Front Patriotique Rwandais après la mise en place du TPIR, en novembre 1994. En témoignent les deux génocides organisés par le Président Kagame et son FPR commis en République Démocratique du Congo ; les massacres, comme ceux de Kibeho (mai 1995) qui ont été perpétrés par l’Armée Patriotique Rwandaise (APR) en présence des troupes de la Mission des Nations Unies pour l’Assistance au Rwanda (MINUAR), pour ne citer que ceux-là. Les auteurs de ces actes criminels et inhumains ont-ils été inquiétés ? Certains responsables de ces crimes ont obtenu d’office l’immunité de juridiction suite à l’exclusion de la compétence du TPIR des crimes commis avant ou après 1994, quelle que soit leur gravité. Personne parmi les responsables de ces crimes graves contre le droit international humanitaire ne peut être inquiétée par le TPIR à cause de l’immunité qui leur a été garantie par le Conseil de Sécurité dont le membre le plus influent, les Etats-Unis et la Grande Bretagne, la Belgique, la France, connaissaient bien les desseins des nouveaux maîtres de Kigali à l’égard des réfugiés hutu de l’intérieur ou de l’extérieur.

 

  1. Le Tribunal Pénal International pour le Rwanda n’a contribué en aucune manière à combattre l’impunité qui serait à la base des violations des droits de l’homme au Rwanda, selon le Conseil des Sécurité, dans sa résolution portant création de ce Tribunal. D’une part, la compétence de ce Tribunal a été drastiquement limitée à l’année 1994, laissant impunis les crimes graves contre le droit international humanitaire commis entre 1990 et 1994 par les membres du FPR et son armée et par ses partisans. D’autre part, ce Tribunal a été empêché de faire des investigations sur les crimes rentrant dans ses compétences commis par les membres du FPR, par son gouvernement et son armée et de les traduire en justice. Les promesses faites, à ce propos, par le Procureur sont restés lettre morte. Elles relevaient plutôt d’une propagande bien orchestrée visant à masquer l’incapacité de ce Tribunal d’inculper toutes les personnes responsables de crimes graves rentrant dans sa compétence. Cette propagande visait aussi à calmer, par des promesses fallacieuses, les critiques contre l’orientation discriminatoire de l’action du Tribunal préjudiciable aux Hutu.

 

  1. Parlant des acquis du Tribunal Pénal International pour le Rwanda, tout en reconnaissant les revers essuyés par ce Tribunal, Louise Arbour lève un peu le voile sur ses manquements, ou mieux, sur l’accomplissement nocif de sa mission dans l’affaire rwandaise et complète en cela quelque peu son successeur Carla del Ponte. Mais il aurait fallu pousser un peu plus loin les révélations en indiquant par exemple que les procès du TPIR ont été menés sur des fondements faux, injustes, incomplets et très partiaux essentiellement à cause du rôle joué à fond par une des parties au conflit et ses supporters.

 

  1. L’ex-Procureur en Chef du TPIR Madame Louise Arbour a avoué pour sa part que le remède à ce qu’on peut appeler le  « justicide » reconnu par tout le monde non partisan et objectif, c’est la remise à plat de tous les jugements ayant porté condamnation par ce Tribunal. Ce remède ne peut être administré valablement que si le Conseil de Sécurité de l’ONU est convaincu de l’échec de l’institution judiciaire qu’il a créée le 8 novembre 1994. Il faudrait qu’il soit convaincu d’abord de ces trois réalités au moins :
  • que toutes les procédures devant le TPIR ont été fondées sur des prémisses fausses telle que la seule considération du génocide des tutsi au moment où les crimes commis sur les hutu n’étaient considérés que comme vengeance ;
  • que le refus de dépister et de poursuivre les auteurs de l’attentat du 6 avril 1994 alors qu’il est le détonateur des massacres de 1994 au Rwanda est un manquement grave de la justice pénale internationale ;
  • qu’une partie au conflit rwandais s’est retrouvée d’une façon ou d’une autre entrain d’opérer de l’intérieur de la juridiction, comme la partie qui s’y est fait représenter avec un Plénipotentiaire Martin Ngoga.

 

  1. La conséquence la plus abominable, la plus exécrable du non traduction en Justice de la partie Tutsi devant le Tribunal d’Arusha a été la consécration de l’impunité ; la bénédiction des actes d’agression et de commission des crimes internationaux ; l’autorisation formelle donnée aux criminels de l’APR à tuer, massacrer, exterminer, piller les autres peuples de l’Afrique des Grands Lacs.

 

  1. Lorsque l’APR et la NRA ont constaté qu’aucun de leurs éléments n’allaient être inquiétés par le TPIR, recourant aux mêmes stratégies que lors de l’invasion du Rwanda, pour voiler leur appartenance à la nationalité Rwandaise et Ougandaise, ils ont emprunté le nom de Banyamulenge. Ils se sont rués comme des abeilles sur l’Est de la République Démocratique du Congo.

 

  1. Plusieurs violations du Droit international des droits de l’homme, du Droit international humanitaire, du Droit de la guerre et du Droit international pénal constituent des crimes internationaux commis aisément par eux.  Les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les crimes d’agression, les crimes de génocide y ont été allégrement commis.  Les violences sexuelles ont été une réalité quotidienne qui n’a laissé aucun répit aux Bantous Rwandais, Burundais, Congolaises… Nos femmes, qu’elles soient écolières ou mères de famille, fiancées, mariées ou veuves, simples paysannes ou épouses de dirigeants politiques, d’anciens membres de l’armée ou de fonctionnaires; militantes de partis d’opposition, travailleuses humanitaires ou membres d’associations non gouvernementales, elles ont subi sans discrimination de classe sociale ou d’âge, et pour une variété de motifs, des violences sexuelles sous leurs formes les plus diverses. Des hommes ont été violés également. Je peux en être personnellement témoin, pour en avoir été victime.

 

  1. Les politiques génocidaires promues par les leaders militaires ougandais, Rwandais, ceux des grandes Puissances occidentales qui ont financé le carnage des peuples bantous ; l’impunité promue par l’ONU, l’indiscipline, la haine ethnique, la normalisation de la violence la plus cruelle, les phénomènes de coercition mentale exercés sur toutes les couches sociales, l’encouragement passif ou actif de la hiérarchie militaire institutionnelle et rebelle expliquent la généralisation des crimes internationaux.

 

  1. Pour consacrer ces actes criminels immondes, normaliser l’impunité et cacher sa complicité dans les politiques criminelles, les Nations Unies, malgré les dépenses faites pour la réalisation du Projet de Rapport Mapping, ont refusé catégoriquement d’instituer une juridiction pénale internationale pour réprimer de manière exemplaire leurs commanditaires, leurs auteures et complices. Elle s’est repliée derrière une vague et idiote recommandation de punir les criminels et les exterminateurs des peuples bantous par une justice transitionnelle. Abdication officielle des Nations Unies ou consécration des politiques génocidaires dans le monde ou encore peur de se dénuder devant toutes les Nations qu’elle croit représenter.

 

  1. Face à ce minimum d’éléments, pouvons-nous espérer que la Cour Pénale Internationale puisse faire de mieux que les Nations Unies ? La Yougoslavie a été disloquée par une guerre d’agression, l’OTAN en tant qu’organisation criminelle, a-t-elle poursuivie en justice ? La Lybie a été détruite par Sarkozy, Obama, Tony Blair…, a-t-on vu la CPI mener au moins des enquêtes sur cette situation ? Pour le cas de l’Irak et son Saddam Hussein ? Les assassinats de Chefs d’Etat Burundais (Melchior Ndadaye, Cyprien Ntaryamira tués avec la complicité des occidentaux et leurs pantins Tutsi ? Et l’assassinat du Président Rwandais Habyarimana Juvénal n’a-t-elle pas été tu ? Pourtant un rapport onusien a dévoilé les noms des présumés auteurs de ce crime ? Silence absolue. Idriss Débi Itno, Président Tchadien assassiné avec la complicité d’Emmanuel Macron… Quelle est la raison d’être de cette CPI ? Souriez avec moi vraiment : POUR PROUVER QU’ELLE POURSUIT SES ACTIVITES DANS UN CLIMAT DE JUSTICE ET D’EQUITE, ELLE ELEVE SA VOIX POUR ARRETER NOTRE POUTINE. AVEZ-VOUS VU UN AGNEAU OU UNE GAZELLE SE LAISSER FAIRE PAITRE PAR UN LOUP OU UNE HYENE ?

 

  1. N’est-il pas temps de rompre totalement avec ces âneries qui n’ont fait que trop durer ? Sommes-nous en droit de pérenniser une société qui a érigé la criminalité, la violence, l’accaparement des patrimoines des autres, la négation du droit d’existence aux Nations autres que celles de l’Occident ? Est-il normal et digne de nous de continuer à les regarder agir contre nous, à bafouer les droits de notre humanité, à détruire la société humaine, à animaliser l’homme ? Est-il digne de nous de continuer à laisser les Occidentaux à camoufler leurs crimes internationaux, pire encore contre nous ? Sommes-vous si bêtes pour nous laisser assujettir ignominieusement par ces prétentieux détenteurs de la meilleure civilisation, pourtant la meilleure bestialité ? Faut-il accepter qu’ils continuent de saper l’unité du monde en promouvant les droits immoraux des occidentaux et en consacrant l’exclusion du reste du monde ? Non. Jamais, non.

 

  1. Si donc, non dénonçons ce mode de manipulation cupide, nous sommes en Droit de penser à de stratégies de recréer un monde plus humain, plus juste, plus paisible, plus solidaire.
    • Pour l’Afrique : au regard de crimes qui y ont été commis et des juridictions astucieusement inventées pour esclavager et déshumaniser les Africains, nous devons agir à l’unisson pour enrayer ce qui suit :
      • Pour le Rwanda, reconnaître que les Hutu n’ont jamais commis le crime de génocide contre les Tutsi. C’est une pure affabulation des Tutsi et des Occidentaux destinée à faciliter la domination et l’exploitation des Peuples Bantous en Afrique des Grands Lacs et le pillage et l’appropriation des ressources naturelles non seulement de l’Afrique des Grands Lacs, mais et surtout de l’Afrique Bantoue jusqu’en République Sud-Africaine. Gagner ce pari, c’est la première réussite des Peuples de l’Afrique Centrale et Australe.
      • Réviser toutes les décisions judiciaires prises par le TPIR, réhabiliter la crème intellectuelle bantoue injustement extraite des affaires africaines pour mieux assujettir notre continent. Toutes ces victimes doivent être indemnisées.
      • Juger les auteurs de crimes internationaux aux Rwanda, au Burundi, en RDC, au Sud-Soudan, au Sahel, en Namibie… et ailleurs en Afrique  sur base de l’imprescriptibilité du crime de génocide et des autres crimes internationaux.
      • Procéder à la révision de la convention sur la prévention et la répression du crime de génocide pour les raisons qui suivent : a) sa définition occulte sa coloration politique ; b) son histoire a été rendue mono raciale ; c) son contenu est devenu statique pour n’avoir pas évolué avec les relations sociales sur lesquelles elle est appelée à s’appliquer; d) elle a été habillée d’un caractère unilinéaire parce qu’inspirée et inventée sur base d’une et une seule horrible expérience juive ;  e)  partant, elle est devenue étriquée parce qu’elle ne met pas en exergue de manière complète tous les éléments constitutifs de ce crime.
      • Reconnaître internationalement et juridiquement les génocides qui ont été commis par les TUTSI au Burundi, au Rwanda, en Ouganda, en République Démocratique du Congo.
      • Créer conventionnellement une Juridiction pénale régionale pour juger inclusivement tous les auteurs des crimes internationaux commis en Afrique Centrale et Australe;
      • Bannir à tout jamais la justice transitionnelle proposée par les Occidentaux, car elle vise à les soustraire du nombre des justiciables devant les juridictions internationaux ;
    • Au regard de la Cour pénale Internationale :
      • Solidairement et à l’unisson, il faut dénoncer le Statut de Rome portant création de la Cour Pénale Internationale ;
    • Des actions urgentes panafricaines à poser :
      • Concevoir un programme de formation des Magistrats, des Avocats, du Greffe et du Centre de protection des Témoins en vue de gérer les juridictions criminelles internationales. La guerre contre les criminels occidentaux ne fait que commencer. L’Afrique doit leur prouver que le Droit est naturellement africain et que nous regrettons qu’il ait été travesti par les immoralités occidentales.
      • Créer des Ecoles de Droit Criminel en Afrique et codifier notre Droit en tenant des relations sociales africaines, de nos us et coutumes et de nos traditions ;
      • Demander instamment à la Fédération de Russie de préparer dans les meilleurs délais les Professeurs de haut niveau détenant le diplôme de PH D in Jurisprudence et de Doctor Habilitatus en Droit International Pénal, en Droit International Humanitaire ; en Droits de l’homme ; en Histoire des relations internationales africaines ; en Histoire des Guerres Africaines. L’Afrique en a besoin pour emboiter le pas des Russes dans leur lutte contre notre ennemi commun.
      • Faciliter et encourager les détenteurs de PH D in Jurisprudence ayant terminé les universités russes à accéder au cycle de DOCTORANTURA tout en les soumettant à une discipline de fer dans l’objectif de les préparer à affronter tous les cadres scientifiques occidentaux ou pro-occidentaux. Accorder aux premières cinq promotions des bourses d’étude de TROIS ANS en Aspirantura et en Doctorantura.
      • Africaniser la formation en sciences sociales et mener des recherches approfondis sur ces sciences en les vulgarisant. Cela permettra la création de nouveau citoyens débarrassés de tous les mensonges et les déformations occidentales ;
      • Constituer une solide banque de professeurs solidement formés en Russie et amorcer une coopération scientifique et académique basée sur la promotion de la libre circulation des enseignants universitaires entre la Fédération de Russie et l’Afrique ;
      • Mettre en place des académies de Sciences visant l’objectif de détruire l’école coloniale et postcoloniale.
      • Créer progressivement des Universités selon le modèle des Universités qui nous ont formés. Chacune de ces Universités doit être panafricaine et doit tendre à dispenser ses cours dans une de langue africaine, la langue russe ou dans une autre qui sera jugée « universalisante » et « panafricanisante »

 

  • Dans le cadre de la politique panafricaine des Anciens de l’Ecole Russe :
    • Créer un Organe Permanent de coordination de Favris
    • Créer des commissions dans les grands domaines d’intervention de FAVRIS dans le développement bilatéral de l’Afrique et de la Fédération de Russie.

 

  • Adresse spéciale à la Fédération de Russie :
  • Les ressortissants rwandais Hutu, surtout ceux qui ont fréquentés les Universités Soviétiques et ceux de la Fédération de Russie continuent à être pourchassés partout où ils sont. Ceux qui vivent en Afrique sont en attente d’être éliminés à chaque instant. Ceux qui sont les Pays occidentaux, beaucoup d’entre eux sont trainés à chaque moment dans les Tribunaux et sont moralement traumatisés. Nous supplions avec la toute dernière énergie de leur permettre de retrouver la vie, la paix, la joie de vivre humainement auprès des Russes qui les ont façonnés. Nous supplions le Président Vladimir Poutine d’assouplir les formalités de leur acquisition des papiers de voyage.

 

  1. Chers amis, chers frères, je vous ai entretenu sur la manière dont l’Afrique est triturée, galvaudée depuis des millénaires ; Je vous ai montré que, non seulement les crimes internationaux anti-africains ne sont pas uniquement commis par les occidentaux, mais aussi, qu’il existe d’autres Etats, malheureusement africains, qui exterminent les Peuples africains au nom de la politique raciste, hégémonique, expansionniste, exterminatrice, …. Nous avons constaté que la Communauté internationale est complice de cette criminalité internationale. Désapprouvant cette situation, nous avons formulé des actions africaines et universelles visant à éradiquer cette gangrène. C’est dans cette situation qu’ensemble nous reconstruirons un monde de paix, d’équité, un monde où le patrimoine universel servira toutes les Nations de notre planète.

 

  1. Merci pour votre attention.

 

ENSEMBLE POUR ECRASER LE MAL.

 

Prof. Pierre Claver Mupendana

 

 

 

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